Dans un message publié ce jeudi sur sa page X, Alioune Tine, fondateur du think tank Afrikajom Center, a vivement dénoncé l’emprisonnement d’activistes politiques et appelé à une réforme en profondeur de la politique pénale au Sénégal.
« Azura Fall ne doit pas aller en prison, Abdou Nger et Assane Diouf doivent être libérés sans délai », écrit-il. Selon lui, ces trois figures, respectivement identifiées comme proches du pouvoir et de l’opposition, sont devenues des « détenus politiques » en raison de la nature des infractions qui leur sont reprochées.
Alioune Tine estime que « la prison et l’enfermement ne sont pas les meilleurs remèdes pour soigner les pathologies de nos démocraties ». Il plaide plutôt pour une réponse éducative et citoyenne : « Les leaders politiques doivent bannir l’insulte et les violences verbales. Il est urgent de renforcer l’éducation civique, citoyenne et les droits humains dans les partis, les écoles et les daaras. »
Le défenseur des droits humains invite les autorités à envisager des alternatives à l’incarcération pour certains délits liés à l’expression publique : « Comment aménager dans le système pénal des séances pour corriger et soigner ces formes de délits au lieu d’envoyer systématiquement les gens en prison ? »
Pour lui, une réforme globale s’impose : « Il faut repenser de fond en comble la politique pénale désuète et archaïque du Sénégal », ajoute t-il.
Nopyle parle pas pour pastef