À Thiès, une affaire de viol a pris une tournure inattendue avec l’acquittement de S. Diop, un homme marié et père de famille, accusé de viol, de pédophilie et de détournement de mineure. La victime, M. Koulibaly, âgée de moins de 16 ans et résidant chez son frère, qui était locataire de Diop, travaillait comme femme de ménage. Elle avait attribué à Diop la responsabilité de sa grossesse issue de violences sexuelles répétées.
Selon des informations recueillies, Diop aurait incité la jeune fille à avorter, proposition qu’elle a refusée. En conséquence, son frère a déposé une plainte. Malheureusement, le décès de la victime avant le début du procès a laissé un vide dans l’accusation, car son témoignage était essentiel.
Lors de l’audience, S. Diop a rejeté les accusations, précisant que la jeune fille avait initialement blâmé un autre homme à Dakar avant de revenir sur ses déclarations. En l’absence de preuves concrètes, le procureur a requis un acquittement pour insuffisance de charges, une requête à laquelle le tribunal a accédé.
Cette affaire, relatée par nos confrères de Kawtef, illustre les difficultés pour la justice de se prononcer sans témoignage direct et sans preuves matérielles tangibles.
Le jour du jugement dernier, tout sera limpide comme l’eau de roche. Chacun peut faire n’importe quoi mais attention il y a un jour devant nous où chaque âme sera rétribuée pour ses actes bons ou mauvais.