États-Unis : Accueil du premier groupe de réfugiés afrikaners d’Afrique du Sud

Les États-Unis ont accueilli lundi un premier groupe de réfugiés afrikaners en provenance d’Afrique du Sud, dans le cadre d’une nouvelle initiative de réinstallation menée par l’administration Trump. Cet événement a été souligné par une déclaration officielle de la porte-parole du Département d’État, Tammy Bruce, qui a affirmé : « Aujourd’hui, le Secrétaire d’État adjoint Christopher Landau a accueilli le premier groupe de réfugiés afrikaners aux États-Unis ».

Tammy Bruce a également précisé que cette mesure résultait de la volonté du Secrétaire d’État Marco Rubio et du Président Donald Trump de prioriser la réinstallation de ce groupe vulnérable à cause de la discrimination raciale en Afrique du Sud. Selon elle, cela fait partie de l’engagement des États-Unis à « protéger les victimes de discrimination raciale » sous l’administration Trump. Elle a ajouté : « Nous soutenons ces réfugiés dans leurs efforts pour construire un avenir meilleur pour eux et leurs enfants aux États-Unis ».

Critiquant les conditions des Afrikaners en Afrique du Sud, Bruce a déclaré : « Personne ne devrait avoir à craindre de voir ses biens saisis sans compensation ou d’être victime d’attaques violentes en raison de son appartenance ethnique ». Elle a souligné que les États-Unis continueront à accueillir davantage de réfugiés afrikaners et à les intégrer dans le pays.

D’origine principalement néerlandaise, allemande et française, les Afrikaners sont arrivés au Cap de Bonne Espérance en 1652 et ont dirigé l’Afrique du Sud pendant l’apartheid. Le Président Donald Trump a signé un décret le 7 février, ordonnant le début de la réinstallation de ce groupe, qu’il considère comme « victimes d’une discrimination raciale injuste ».

Néanmoins, le président sud-africain Cyril Ramaphosa a contesté cette décision en déclarant que les Afrikaners blancs n’entrent pas dans le cadre de la définition d’un réfugié, évoquant le fait que les colonisateurs sont restés en Afrique du Sud et n’ont jamais été chassés. Cette information a été traduite de l’anglais par Mourad Belhaj et initialement publiée par Anadolu.