Hier, mardi 8 avril, a marqué le début du mois africain de la prévention, avec un événement d’ouverture consacré aux médias par la Caisse de sécurité sociale. Ce mois culminera le 30 avril prochain lors de la 29ème Journée Africaine de la Prévention. L’événement, dont le thème central porte sur « la prévention des risques professionnels à l’épreuve de la transformation numérique et des mutations », a été lancé lors d’une conférence de presse à Dakar, selon le site de nos confrères de Sud Quotidien.
Marie Diallo, directrice de la prévention des risques professionnels, a justifié le choix de s’adresser en premier lieu aux médias en expliquant que la sensibilisation ne peut s’ancrer durablement sans la participation active des professionnels de l’information. Le mois africain de la prévention sera donc l’occasion de mener diverses actions et initiatives qui convergeront vers la grande journée du 30 avril.
Cette thématique centrale sera explorée à travers plusieurs sous-thèmes, comme la prévention des intoxications alimentaires en milieu professionnel. Mme Diallo a souligné l’importance d’une réflexion sur les évolutions rapides des risques professionnels dans le contexte actuel, marqué par la digitalisation, l’intelligence artificielle, et les nouvelles formes de travail. Ces mutations, bien qu’elles apportent innovations et améliorations de performance, impliquent aussi des risques inédits, a-t-elle déclaré lors de l’événement rapporté par Sud Quotidien.
Il est crucial, a-t-elle ajouté, de développer une culture de prévention robuste et inclusive au Sénégal, notamment avec l’implication de la jeunesse qui constitue la majorité de la population active. L’initiative s’étendra au-delà de Dakar avec des campagnes de sensibilisation, des webinaires, et des sessions de formation à Thiès et dans d’autres régions.
Ces efforts visent à créer une dynamique nationale alignée avec le Programme National de santé sécurité au travail (SST), dirigé par le Ministère du Travail, et à suivre les recommandations des organismes internationaux de sécurité sociale, comme l’AISS. Denise Zarour Medang, pour Sud Quotidien, rapporte que ces actions doivent mobiliser l’ensemble des acteurs concernés, des pouvoirs publics aux entreprises, syndicats, société civile et presse.