Au Liban, une attaque aérienne israélienne a causé la mort d’au moins trois personnes dans la banlieue sud de Beyrouth, entre lundi soir et mardi matin. Cette information a été communiquée par le ministère libanais de la Santé, qui a précisé que sept autres personnes ont été blessées au cours de cette attaque. L’Agence nationale libanaise d’information (ANI) a relayé cette déclaration inquiétante.
De son côté, l’armée israélienne a affirmé avoir pris pour cible un dirigeant du Hezbollah lors de cette frappe. Sans nommer l’individu, les autorités israéliennes ont indiqué que la personne visée était impliquée dans la préparation d’une attaque imminente et significative contre des civils israéliens, avec l’aide d’opérateurs du Hamas. Cette frappe représente la deuxième intervention israélienne dans le quartier de Dahiyé, fief du Hezbollah, après celle de vendredi dernier.
Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a fermement condamné cette attaque, la qualifiant de « violation flagrante » des accords de cessation des hostilités et de la résolution 1701 du Conseil de sécurité de l’ONU, soulignant que cette résolution avait permis la mise en place d’un cessez-le-feu en 2006. Cette position officielle a été amplifiée par le président libanais, Michel Aoun, qui a exprimé son indignation sur X, appelant à un soutien international pour revendiquer la souveraineté du Liban.
Ce rapport, basé sur les informations publiées par nos confrères de l’agence Anadolu, met en lumière les tensions persistantes dans la région et l’urgence de trouver une solution pacifique durable pour éviter de nouvelles escalades de violence.