Lors du 16e Dialogue de Petersberg sur le climat tenu à Berlin, le Secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, a plaidé pour une réponse globale aux défis climatiques grandissants. Dans son discours de mercredi, il a souligné l’urgence d’une mobilisation collective des pays. « Chaque pays doit intensifier ses efforts et jouer son rôle », a-t-il affirmé.
En s’adressant particulièrement au G20, Guterres a insisté sur la nécessité pour ce groupe, principal émetteur et acteur économique mondial, de prendre des mesures accrues. Il a mis en lumière l’impact disproportionné des bouleversements climatiques sur les populations vulnérables, entraînant une augmentation du coût de la vie. « Nous sommes à un tournant décisif pour l’avenir », a-t-il averti, réitérant l’urgence d’une « action urgente » pour maintenir la température mondiale en deçà de la limite de 1,5°C.
Guterres a rappelé que La Promesse climatique de l’ONU soutient actuellement 100 pays dans l’élaboration de nouveaux plans climatiques. Un événement spécial en septembre vise à évaluer ces plans et à promouvoir des actions pour atteindre cet objectif ambitieux de 1,5°C. Il a, par ailleurs, souligné la nécessité de financer davantage les pays en développement. « Je compte sur le leadership des présidences de la COP29 et de la COP30 pour établir une feuille de route crédible », a-t-il déclaré, prônant une mobilisation de 1 300 milliards de dollars par an d’ici 2035.
Antonio Guterres a également mis en avant l’importance d’un financement innovant et d’une tarification crédible du carbone. Il a appelé les pays développés à respecter leurs engagements de doubler les fonds d’adaptation pour atteindre au moins 40. C’est à travers La Promesse climatique, une initiative des Nations unies, que l’accompagnement de plus de 100 pays se dessine, visant à renforcer leurs engagements dans la lutte contre le changement climatique. Le soutien offert favorise l’élaboration de plans nationaux pour réduire les émissions, s’adapter aux défis environnementaux, et assurer une transition équitable vers un avenir durable.
Ce compte rendu est basé sur un article publié via nos confrères de l’agence Anadolu, traduit par Sanaa Amir.