Lundi, un journaliste et un caméraman ont été blessés lors d’une attaque à la roquette à la frontière entre la Syrie et le Liban. Cette attaque, rapportée par les médias officiels syriens, a ciblé les deux victimes près du barrage de Zeita, à l’ouest de Homs.
Selon l’agence officielle SANA, le missile guidé à l’origine de l’attaque aurait été tiré par le groupe libanais Hezbollah. Toutefois, le Hezbollah n’a pas encore commenté ces accusations.
En parallèle, dimanche, les autorités syriennes ont accusé le Hezbollah d’avoir kidnappé et tué trois soldats syriens, une accusation que le groupe libanais a vigoureusement rejetée. L’armée libanaise a déclaré que les corps des soldats avaient été rendus à Damas.
Par ailleurs, des tensions ont éclaté à la frontière alors que des tirs d’artillerie en provenance de la Syrie ont touché des villages libanais. L’armée libanaise a réagi en ripostant.
Cette frontière, longue de 375 kilomètres, reste mal délimitée et poreuse, bien qu’il existe six postes-frontières officiels. Le Hezbollah a longtemps entretenu des liens avec le régime de Bachar al-Assad, qui a quitté la Syrie pour la Russie le 8 décembre 2024, après 25 ans de pouvoir.
Ce texte a été traduit de l’anglais par Adama Bamba et lu sur le site de nos confrères d’Anadolu.