Selon un communiqué de Santé publique France (SPF) relayé par nos confrères d’Anadolu, la chaleur a causé le décès de 3 711 personnes en France durant l’été 2024. La période prise en compte va du 1er juin au 15 septembre, englobant donc les jours de forte chaleur et pas seulement les vagues de canicule.
Les données révèlent que les trois quarts des victimes étaient âgées de 75 ans et plus. Ce chiffre représente plus de 2 % du total des décès enregistrés durant cette période estivale. En outre, SPF a recensé plus de 17 000 consultations d’urgence et 10 500 hospitalisations pour des pathologies liées à l’hyperthermie, la déshydratation et la hyponatrémie.
Toutes les tranches d’âge ont eu recours aux soins, mais les personnes âgées de 75 ans et plus ont été particulièrement touchées. Elles ont compté pour 52 % des passages aux urgences et 24 % des consultations avec SOS médecins, comme l’a spécifié l’agence sanitaire.
D’après l’agence, le pourtour méditerranéen a été particulièrement affecté, avec une grande canicule du 28 juillet au 14 août couvrant 43 départements et impactant 40 % de la population sur une moyenne de 4,7 jours.
L’été 2024 se classe comme le huitième été le plus chaud en France depuis 1900. En comparaison, les étés de 2023 et 2022, également plus chauds, avaient vu un nombre de décès encore plus élevé, avec 5 167 décès en 2023 et 10 420 décès en 2022. Cette augmentation était en partie attribuée aux effets combinés de la chaleur et de l’épidémie de Covid-19, qui a accru la vulnérabilité de nombreuses personnes.
