Instabilité sécuritaire au Sahel : Menaces croissantes et actions militaires

La région sahélienne, englobant le Mali, le Burkina Faso et le Niger, subit actuellement une crise sécuritaire majeure, menaçant l’ensemble du Sahel et s’étendant jusqu’au Golfe de Guinée. Cette insécurité résulte principalement de la présence persistante de groupes djihadistes, tels que le Groupe de Soutien à l’Islam et aux Musulmans (RVIM) et l’État Islamique au Sahel (EIPS). Ces groupes profitent de l’immensité faiblement contrôlée et des lacunes des armées locales. Les populations civiles en sont les premières victimes, affrontant massacres, enlèvements et déplacements massifs. Les infrastructures vitales au Niger et au Burkina Faso, comme les écoles et les hôpitaux, sont régulièrement prises pour cible, exacerbant les crises humanitaires existantes.

Les attaques orchestrées par ces groupes se sont intensifiées depuis janvier 2025. Au Burkina Faso, le JNIM a posé de nombreux engins explosifs contre les forces armées locales. Les affrontements violents entre le JNIM et l’EIPS ont causé de lourdes pertes, tant parmi les militaires que les civils. Au Niger, la situation est tout aussi critique, notamment dans la région de Makalondi, carrefour essentiel pour le commerce avec le Burkina Faso, où les attaques au moyen d’engins explosifs improvisés sont fréquentes. Pour sa part, le Mali voit ses positions militaires constamment attaquées, les groupes djihadistes cherchant à s’emparer d’équipements militaires pour renforcer leurs capacités.

Face à cette montée en puissance de l’insécurité, le 22 janvier 2025, le ministre nigérien de la Défense, le général Salifou Mody, a annoncé la création d’une force unifiée de 5 000 soldats. Ce contingent, constitué des forces armées du Niger, du Burkina Faso et du Mali, vise à contrecarrer les activités des groupes djihadistes émergeant dans la zone stratégique des « trois frontières ». Cependant, l’efficacité de cette force pour couvrir un territoire de 2,8 millions de kilomètres carrés reste à prouver, comme le souligne Sud Quotidien.

La dégradation sécuritaire s’étend au-delà du Sahel, touchant le Golfe de Guinée et alarmant les pays côtiers, notamment le Bénin et les États de la CEDEAO. Les frontières poreuses et l’instabilité politique favorisent l’expansion de l’influence des groupes armés. Cette situation est préoccupante pour le Sénégal, qui a réagi en déployant des unités du GARSI dans sa zone Est et en jouant un rôle clé dans le retour à la paix et à la stabilité. Le pays s’est engagé dans la médiation régionale avec le soutien de figures telles qu’Abdoulaye Bathily, comme l’explique Babacar P. Mbaye sur Sud Quotidien.

One thought on “Instabilité sécuritaire au Sahel : Menaces croissantes et actions militaires

  1. YES

    INVESTISSEURS : LE CADASTRE DU SENEGAL N’A AUCUNE VALEUR : C’EST UNE CATASTROPHE COMPLETE : DES INVESTISSEURS ONT PERDU BEAUCOUP DE BLE AU SENEGAL – SOYEZ PRUDENTS

    Qu’est-ce que le gouvernement dit sénégalais attend pour concevoir un cadastre fondé sur la blockchain ?

    Sommes-nous dirigés par des personnes intelligentes et instruites et intègres et courageuses ?

    Plusieurs pays ont adopté ou expérimenté des systèmes cadastraux basés sur la technologie blockchain. Voici une liste des pays mentionnés dans les résultats de recherche :
    Géorgie : Premier pays à mettre en place un registre blockchain associé à un fichier immobilier.
    Suède : Le Landmäteriet (service national du cadastre) utilise la blockchain pour l’enregistrement des titres de propriétés et des terrains.
    Ghana : L’ONG Bitland a lancé un projet de registre décentralisé fonctionnant avec la blockchain pour pallier les déficiences du système cadastral.
    Honduras : A initié un projet en 2015 avec les entreprises Factom et Epigraph pour créer un outil cadastral basé sur la blockchain.
    Rwanda : A réalisé en 2023 un registre foncier national entièrement numérisé utilisant la blockchain.

    D’autres pays ont également lancé des initiatives ou des projets pilotes :
    Bermudes
    Brésil
    Inde
    Russie
    Ukraine (incitée par le FMI en 2017)

    Il est important de noter que l’adoption de la blockchain pour les systèmes cadastraux n’est pas uniforme et que de nombreux pays en sont encore au stade expérimental ou pilote. Les défis réglementaires et la volonté politique jouent un rôle crucial dans l’implémentation de ces systèmes.

Laisser un commentaire