La Chambre de commerce, d’industrie et d’agriculture de Matam poursuit activement sa recherche de partenaires pour financer un projet ambitieux : l’installation de bacs sur le fleuve Sénégal, visant à faciliter les échanges transfrontaliers avec la Mauritanie. Ce projet, soutenu par Mamadou Ndiadé, a besoin d’un budget de plus de 200 millions de francs CFA pour sa concrétisation. Selon Ndiadé, la récente rencontre avec la Directrice du COSEC renforce l’optimisme autour de cette initiative.
Depuis plus de huit ans, la Chambre de commerce fait preuve de persévérance pour la mise en œuvre de ce projet qu’elle juge essentiel pour Matam. Celui-ci vise à améliorer le commerce transfrontalier et les échanges culturels avec la Mauritanie. Ces bacs devraient stimuler le commerce entre le Sénégal et l’Europe, notamment le Maroc, créant ainsi de nouvelles opportunités pour les agriculteurs et commerçants locaux.
En plus de l’impact économique, les bacs faciliteront la circulation des personnes, renforçant les liens sociaux et culturels entre les communautés de part et d’autre du fleuve. Mamadou Ndiadé souligne également le potentiel touristique des régions concernées, riches en ressources naturelles.
Le calendrier ambitieux du projet prévoit la mobilisation d’un tiers des fonds nécessaires d’ici décembre 2024, avec le lancement de l’étude de faisabilité en collaboration avec le COSEC. La création de la société dédiée au projet est programmée pour janvier 2025, parallèlement à la mise en place d’un Conseil d’administration. La mise en service des bacs est attendue pour janvier 2026, avec l’implication de partenaires sénégalais et mauritaniens.
