Alors qu’Octobre rose bat son plein, des voix s’élèvent pour critiquer son organisation au Sénégal. Le Dr Oumar Gassama, gynécologue et enseignant à l’université Cheikh Anta Diop, qualifie l’événement de « parcemé de couacs ». Il cite le modèle du centre de santé Nabil Choucair comme un exemple à suivre.
Selon lui, les postes de santé ont déjà initié des dépistages, mais ceux-ci manqueraient de rigueur. Il regrette l’anarchie ambiante et pointe des erreurs dans les résultats de dépistage. Il dénonce également un manque de formation des personnels impliqués.
Mme Ndiaye Marième Guèye, sage-femme, renchérit en soulignant l’importance de la formation continue pour détecter les lésions précancéreuses. Elle recommande des dépistages réguliers, au-delà d’Octobre rose. Selon elle, les personnels doivent être formés pour éviter des erreurs qui pourraient effrayer les femmes à tort.
Dr Gassama exhorte l’État à mettre en place des protocoles clairs et à renforcer les équipements de radiothérapie, soulignant les besoins en spécialistes pour confirmer les diagnostics. Les critiques incluent également le risque de diagnostics tardifs, souvent fatals, et il encourage un dépistage précoce pour réduire la mortalité.