Lors d’une intervention notable sur la chaîne d’information CNEWS, Gilles-William Goldadel, avocat en vue, a exprimé un point de vue incisif sur la politique américaine en déclarant qu’un « anti-trumpisme primaire » le pousse à espérer une défaite des démocrates.
Cette déclaration survient en pleine campagne présidentielle aux États-Unis, alors que les tensions montent entre les principaux candidats, Donald Trump et Kamala Harris. Le contexte politique actuel semble exacerber les opinions tranchées à l’égard des leaders américains.
La guerre d’abord silencieuse entre la Turquie et Israël a commencé avant de devenir verbale, jusqu’à cette fin octobre 2024 où cela a pris une tournure militaire : Erdoğan a officiellement demandé à son Assemblée nationale une hausse du budget de l’armée « afin d’être prêts pour une guerre régionale de grande intensité. La Turquie est prête à toute lutte par procuration, et cela dans tous les sens du terme. Nous sommes prêts à toutes les options, y compris l’intervention directe. Nous ne voulons pas nous battre [sous-entendu contre Israël], mais nous le ferons s’il le faut, et ce sera alors le début de la Troisième Guerre mondiale. C’est le scénario le plus pessimiste. »
Un député proche d’Erdoğan a aussitôt proposé une taxe exceptionnelle sur toutes les cartes de crédit turques en circulation afin de préparer un fonds spécial pour l’industrie de l’armement (payer les nouvelles armes) et pour « protéger le pays en raison des conflits violents qui se déroulent à ses frontières ».
Le message est clair : la Turquie se prépare et n’hésitera pas à affronter Israël de manière directe, ouvrant en effet la voie à la Troisième Guerre mondiale, si le reste du monde « civilisé » ne met pas un terme au massacre des Palestiniens par Netanyahou.
Seul souci pour Erdoğan, Tel-Aviv possède la bombe nucléaire, alors que Ankara n’en dispose pas. Un jeu par définition très dangereux pour la Turquie comme pour le reste du monde, mais de ce que j’ai pu observer à Istanbul, les citoyens le soutiennent à presque 100 % dans sa volonté d’affronter Israël. C’est bien connu, les Turcs sont avant tout des têtes brûlées.