Un premier cas d’infection par le nouveau variant du virus Mpox a été détecté au Royaume-Uni. Cette information a été annoncée par l’Agence de sécurité sanitaire britannique (UKHSA) ce mercredi. Le cas concerne une personne à Londres ayant récemment voyagé dans des pays d’Afrique affectés par ce variant.
Le clade 1b Mpox, responsable de l’infection, est une souche de la variole du singe connue pour sa virulence. Il a causé une grande épidémie en Afrique, avec un taux de létalité compris entre 3 % et 5 %. Contrairement au clade 1, qui se transmet principalement par contact cutané, ce nouveau clade se propage aussi par voie sexuelle, accélérant ainsi sa diffusion.
Malgré cette découverte, les autorités britanniques ont assuré que « le risque pour la population reste faible ». Par le passé, un cas similaire a également été enregistré en Allemagne, ainsi que plusieurs autres cas en Suède et en Asie. L’UKHSA prévoit de procéder à des tests et propose des vaccinations aux contacts du patient pour éviter la propagation.
Le Royaume-Uni reste attentif à cette menace sanitaire et collabore avec le NHS et divers partenaires académiques. L’objectif est de mieux comprendre les caractéristiques du virus et évaluer son impact potentiel sur la santé publique. En Afrique, où l’épidémie est dominante, la République démocratique du Congo, le Burundi et le Nigeria affichent des taux d’infection élevés, avec des campagnes de vaccination ayant déjà commencé en RDC depuis octobre.
