Le Sénégal mise sur la formation professionnelle pour lutter contre le chômage et la migration

Dans le cadre de sa stratégie « Sénégal Vision 2050 » et du quinquennat 2025-2029, le Sénégal prévoit d’offrir une formation professionnelle à 700 000 individus pour contrer le chômage et la migration clandestine.

Des exemples internationaux illustrent l’importance de cette démarche. Au Canada, la formation professionnelle est intégrée dans les collèges Cegep, tandis qu’en France, un plan similaire a été lancé pour 500 000 chômeurs en 2016. L’Afrique, quant à elle, fait face à des défis spécifiques, tels qu’un enseignement trop général, un fort taux d’analphabétisme, et une migration maritime clandestine.

Pour tirer parti du dividende démographique, il est suggéré de créer des centres de formation professionnelle dans chaque commune. Ces centres, appelés C2f2pm, seraient gratuits, accessibles à tous, et proposeraient des formations flexibles, courtes et en langues locales si nécessaire.

Les C2f2pm serviraient également de centres de recensement des besoins en compétences, en collaboration avec les entreprises nationales et étrangères. Ils pourraient offrir des formations dans des domaines variés tels que l’agriculture, l’élevage, la pêche, l’hôtellerie, et plus encore, avec un accent sur la création d’emplois et le développement durable.

En parallèle, la création de ministères africains dédiés à la migration régulière est suggérée pour faciliter un échange mutuellement bénéfique entre pays d’origine et de destination des migrants.

Enfin, pour une mise en œuvre rapide, des structures existantes pourraient temporairement jouer le rôle de ces centres jusqu’à leur création officielle.

One thought on “Le Sénégal mise sur la formation professionnelle pour lutter contre le chômage et la migration

  1. ABT

    C’est bien de former Professionnellement les jeunes , mais si voulez que l’Etat créent partout des centres de formation professionnelle gratuite, vous voulez tuer les centres de formation professionnelle privés qui existaient déjà ?
    Et puis moi, je pense que c’est pas la formation professionnelle qui manque, mais qui emploie ou mettre ces jeunes déjà formés?
    Je crois qu’il faut parallèlement créer des structures qui vont employer les jeunes formés.
    Si vous voyez les jeunes qui font l’immigration clandestine en général beaucoup d’entre eux ont leur diplôme

Laisser un commentaire