Inde : Une Pollution Alarmante Enveloppe New Delhi

À New Delhi, la situation de la qualité de l’air atteint un point critique avec des niveaux de particules fines dépassant de 25 à 30 fois les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). La pollution intense est notamment attribuée à l’incinération massive des récoltes autour de la capitale indienne.

Le site gouvernemental Safar révèle que le niveau de particules fines PM2,5 peut atteindre 350 microgrammes par mètre cube, ce qui est bien au-dessus du seuil « très mauvais » fixé entre 300 et 400 microgrammes par les autorités indiennes. Pour mettre cela en perspective, l’air à Paris contient actuellement 15,2 microgrammes par mètre cube.

Le problème de la pollution à New Delhi s’accentue chaque hiver, entraînant des perturbations significatives, notamment la fermeture des écoles et des bureaux. Le phénomène est aggravé par des conditions météorologiques défavorables, alors que la vitesse du vent baisse, piégeant les émissions nocives au-dessus de la ville.

Une nouvelle augmentation de la pollution est attendue avec la fête de Diwali ce 31 octobre. Cette célébration s’accompagne de nombreux feux d’artifice, exacerbant la pollution atmosphérique déjà critique. Les agriculteurs des États voisins du Pendjab et de l’Haryana ont demandé de l’aide pour adopter des méthodes alternatives à la combustion des chaumes.

En réaction, le gouvernement de New Delhi a imposé une interdiction stricte de la fabrication, du stockage et de la vente de feux d’artifice, tout en mettant en oeuvre un plan d’action visant à réduire la pollution, incluant l’interdiction des générateurs diesel non essentiels et l’utilisation du charbon et du bois de chauffage.

Les autorités locales encouragent également les habitants à demeurer chez eux autant que possible et à privilégier les transports en commun pour limiter les émissions provenant des véhicules.

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