La gestion budgétaire des huit premiers mois de 2024 a été marquée par une augmentation des ressources et une dépense modérée, selon la Direction de la prévision et des études économiques (Dpee). Les ressources globales, hors dons en capital, ont atteint 2473,6 milliards de francs CFA, soit une hausse de 5% par rapport à l’année précédente. Les dépenses publiques, hors investissements financés par des ressources extérieures, ont légèrement diminué de 0,5%, s’élevant à 2991,5 milliards de francs CFA.
La croissance des ressources s’explique par une hausse de 8,4% des recettes fiscales, notamment grâce à une augmentation des impôts sur les sociétés, les revenus, l’Irvm/Ircm, et la TVA intérieure hors pétrole. Les recouvrements de ces impôts ont atteint des montants significatifs à fin août 2024. La Dpee a souligné que la performance des recouvrements du Fonds de sécurisation des importations de produits pétroliers est liée à une régularisation opérée par la Société africaine de raffinage (Sar) jusqu’à fin juillet.
Malgré ces performances, une baisse des recettes non fiscales a été observée, principalement due à une diminution des dividendes perçus. Les dépenses publiques ont quant à elles montré une réduction des dépenses courantes et des investissements sur ressources internes, mais une augmentation des charges salariales et des intérêts sur la dette a été notée.