La France s’interroge sur la situation à Gaza : Qualifiée de « génocide » par un député

Le député Thomas Portes, représentant de La France Insoumise (LFI), a vivement interpellé le gouvernement français au sujet de la situation actuelle à Gaza. Lors de la séance hebdomadaire de questions au gouvernement, il a fermement déclaré que les événements en cours sont à qualifier de « génocide » et non de guerre.

Portes a exhorté l’Exécutif à prendre des mesures concrètes pour neutraliser les actions du gouvernement israélien et de son armée. « Quelle action concrète allez-vous prendre pour faire cesser le génocide en cours à Gaza? », a-t-il questionné, soutenu par les applaudissements de ses collègues. Il a critiqué la notion d’une « guerre défensive » menée par Israël contre le Hamas et le Hezbollah.

Le député a détaillé sa position en énumérant les actions menées : « Bombardements aveugles, tirs de snipers sur les civils, blocus alimentaire : les semeurs de mort continuent leur besogne (…) Nous sommes témoins de la mise à mort d’un peuple ». Il a ajouté que la légitimation de telles actions barbares devrait alarmer la communauté internationale et la France.

Portes a également condamné les attaques contre Francesca Albanese, rapporteuse spéciale de l’ONU, et a appelé Paris à poser « des actes concrets » au lieu de s’en prendre à elle. « Jusqu’où la France s’enfoncera-t-elle dans la complicité face au premier génocide filmé en direct à la télévision? », a-t-il lancé aux ministres attentifs.

Le ministre des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, a répondu en affirmant que « la France se situe dans le camp du droit international et de la justice ». Il a assuré que Paris condamne « partout et toujours » les violations du droit international.

Concernant une question sur le Liban, Barrot a appelé Israël à suivre les normes du droit international humanitaire : permettre l’acheminement d’aide humanitaire, protéger les civils, et éviter de nuire aux installations de la FINUL. Depuis le début des hostilités, plus de 42 000 Palestiniens ont péri, des milliers d’autres restent sous les décombres, et les infrastructures essentielles ont été gravement touchées.

Du côté du Liban, les bilans sont également lourds depuis le 8 octobre 2023 avec 2 546 morts et 11 862 blessés confirmés. La situation reste tendue et suscite de vives réactions à l’international.

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