Aux États-Unis, Robert Roberson, condamné pour le meurtre de sa fille de 2 ans, doit être exécuté ce jeudi 17 octobre. Ce verdict découle d’une affaire qui a profondément divisé l’opinion publique américaine. Initialement reconnu coupable en 2003, Roberson clame son innocence et attribue la mort de sa fille à une maladie sous-jacente.
Le dossier d’accusation reposait sur le fait que l’enfant serait décédée des suites de sévices infligés, selon l’analyse des médecins et du rapport d’autopsie. Jusqu’à maintenant, l’histoire a opposé les conclusions médicales à la défense de Robert Roberson, renforcée par de nouvelles preuves.
Pour se défendre, Robert Roberson raconte que sa fille est tombée du lit la veille de sa mort. Il explique l’avoir consolée avant de se rendormir, seulement pour découvrir au matin qu’elle ne respirait plus, recouverte de son blanc et les lèvres bleues. Les premiers examens médicaux avaient mis en lumière des ecchymoses significatives sur la tête, des contusions cérébrales et des hémorragies oculaires.
Les avocats de Roberson avancent que ces symptômes pourraient être liés à une pneumonie qui aurait dégénéré en septicémie. Ils soulignent que, dans les jours précédant son décès, Roberson avait consulté des médecins à plusieurs reprises et que sa fille avait reçu des médicaments potentiellement dangereux pour les enfants.
Malgré ces éléments, une cour d’appel a considéré en 2023 que les preuves n’étaient pas suffisantes pour renverser la condamnation. La Cour suprême a quant à elle refusé d’intervenir. Les ultimes appels de Robert Roberson n’ont pas abouti, le menant à une exécution imminente.
