La rentrée universitaire 2024-2025 s’annonce difficile. Malgré les efforts du ministre de l’Enseignement supérieur, Dr Abdourahmane Diouf, pour stabiliser le calendrier académique, des défis subsistent. Depuis des années, grèves, massification et problèmes d’infrastructures perturbent l’année universitaire. Pour y remédier, sept mesures ont été adoptées lors d’un séminaire à Saly. Les nouvelles dates d’inscription pour les bacheliers 2024 et le démarrage des cours pour les étudiants des années précédentes ont été fixées. Cependant, des défis budgétaires et logistiques persistent.
Le campus social de l’université Cheikh Anta Diop doit rouvrir le 19 octobre, mais fait face à un déficit budgétaire de 10 milliards. L’Intersyndicale du Coud a averti des possibles interruptions de services en raison de dettes. À l’université Gaston Berger, après des négociations, la rentrée a été confirmée pour le 7 octobre. La Coordination des Étudiants a cependant fixé un délai aux autorités pour démarrer les travaux promis, menaçant d’actions en cas de non-respect.
À l’Université Alioune Diop de Bambey, une grève de 72 heures des enseignants vacataires a été lancée en raison de retards de paiement. Ils demandent un règlement rapide de leurs salaires en retard et une révision des heures de vacation. La stabilisation de l’année universitaire reste un défi complexe à surmonter.