En France, au sud de Bordeaux, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées samedi pour manifester contre le projet de ligne à grande vitesse (LGV) reliant Bordeaux, Toulouse et Dax. Cet événement, fortement médiatisé par les médias français, a vu la participation de 800 à 1 000 personnes, réunies en réponse à l’appel du collectif « Les Soulèvements de la Terre ».
Le rassemblement a eu lieu dans un campement sur un terrain privé dans la commune de Lerm-et-Musset, située à environ 75 kilomètres de Bordeaux. Les manifestants ont exprimé leur opposition à la construction de la nouvelle liaison ferroviaire.
Des incidents ont été rapportés lors de la manifestation. Franceinfo a souligné que plusieurs tirs ont été dirigés vers un hélicoptère de la gendarmerie durant un survol de reconnaissance. Toutefois, le préfet de la Gironde, Étienne Guyot, a assuré que ni l’appareil ni l’équipage n’ont été touchés.
Une enquête a été ouverte pour éclaircir ces incidents. En parallèle, le préfet Guyot a pris des mesures préventives en interdisant les manifestations dans plusieurs communes de la métropole bordelaise avec l’objectif de prévenir l’établissement d’une ZAD (Zone à Défendre).
Actuellement, les travaux ont déjà débuté au nord de Toulouse. Cependant, les autorisations pour les aménagements ferroviaires préalables au projet LGV au sud de Bordeaux sont encore attendues, avec une décision prévue d’ici à la fin du mois de novembre.
