En France, Marion Maréchal, une figure de proue de l’extrême droite, a annoncé la création de son propre parti politique, baptisé « Identité-Liberté ». Cette annonce a été faite dans un entretien au Figaro, où elle a exprimé clairement son intention de renforcer le camp national.
« J’ai décidé de lancer un mouvement politique pour contribuer à la victoire du camp national, » a-t-elle affirmé, soulignant son engagement à bâtir une coalition structurée avec des personnalités comme Marine Le Pen, Jordan Bardella et Éric Ciotti. Elle a comparé ce mouvement à un modèle couronné de succès dans d’autres pays européens.
Marion Maréchal, nièce de Marine Le Pen et petite-fille de Jean-Marie Le Pen, espère incarner une droite « civilisationnelle ». Selon elle, cette droite se veut « antiwoke, antiassistanat et antiracket fiscal », et entend rompre avec ce qu’elle appelle le « socialisme mental » dominant la gestion des finances publiques. « Pour convaincre un maximum de Français, nous serons plus forts à trois qu’à deux, » a-t-elle ajouté, dans une métaphore maritime évoquant la rapidité d’un trimaran.
Elle a également désigné Marine Le Pen comme la « candidate légitime du camp national » pour la présidentielle de 2027. Cette légitimité est, selon elle, confirmée par les Français qui ont fait du Rassemblement National (RN) le premier parti en France. Marion Maréchal souligne qu’elle soutiendra sa tante et collaborera à la construction d’une majorité à l’Assemblée nationale, malgré son soutien passé à Éric Zemmour.
Ancienne vice-présidente du parti Reconquête, Marion Maréchal avait été exclue par Éric Zemmour en juin dernier. Cette éviction est survenue après une tentative de rapprochement avortée avec le RN, marquant ainsi un tournant dans sa carrière politique.
