L’armée israélienne a annoncé avoir libéré une jeune Yazidie de 21 ans, retenue en captivité dans la bande de Gaza pendant une décennie. Cette femme a été enlevée par des jihadistes de Daesh il y a dix ans puis « vendue » à un membre du Hamas.
Selon Tsahal, cette libération s’est déroulée au cours d’une opération complexe, menée en coordination avec les États-Unis, la Jordanie et d’autres partenaires internationaux. Le communiqué précise que le « terroriste qui la détenait a été tué » vraisemblablement au cours d’une frappe israélienne.
Après s’être échappée, la jeune femme est parvenue à se cacher dans la bande de Gaza, avant d’être secourue lors d’une mission secrète. Elle a ensuite été transférée en Jordanie avant de retrouver sa famille en Irak.
Ce drame s’inscrit dans le contexte des exactions perpétrées par Daesh à son apogée en 2014, où de nombreuses femmes yazidies ont été enlevées et vendues comme esclaves sexuelles. Daesh a depuis été défait en 2017.
Le général de brigade Elad Goren, chef du Cogat, a souligné que cet événement démontre les « liens idéologiques entre le Hamas et Daesh ». La jeune femme est désormais en sécurité mais a besoin de réhabilitation après l’expérience « terrible » vécue.
Cet épisode rappelle la tragédie des Yazidis, une minorité persécutée par Daesh, en Irak et en Syrie. Actuellement, dans le contexte du conflit entre Israël et le Hamas, 97 personnes enlevées en Israël demeurent captives à Gaza, dont 33 ont été déclarées mortes.
