Dr Lamine Sarr a donné son point de vue sur la prolifération des coalitions à quelques jours du démarrage de la campagne des élections législatives anticipées. L’enseignant-chercheur en science politique a soutenu qu’au moment où les autres partis (PS, PDS, Taxawu, APR) ont voulu continuer avec les coalitions, le PASTEF a opté pour la rupture en décidant de se présenter seul aux élections anticipées.
« Les nombreuses coalitions pour les élections législatives anticipées illustrent la continuité dans la vie politique sénégalaise, marquée par l’engagement de certains et la renaissance pour d’autres. Cela montre que, depuis trois décennies, les grandes coalitions ont façonné la scène politique, et que certains partis veulent évoluer. Le cas de PASTEF, qui me semble intéressant à aborder, représente une rupture, » analyse l’enseignant-chercheur en science politique sur la Tfm.
« C’est-à-dire, un parti qui décide de se présenter seul, ce qui fait ressurgir ce que le pays a connu auparavant avec les grands partis politiques (PS, PDS) qui occupaient une place importante dans la vie politique sénégalaise, avant l’apparition des grandes coalitions à partir de 2000. »
En résumé, dit-il, c’est une continuité pour certains partis comme Taxawu, le PS, le PDS, l’APR, entre autres, et une rupture pour le PASTEF.
Poursuivant, Dr Sarr explique que les tendances récentes des élections municipales, législatives et de la dernière présidentielle montrent que les grandes coalitions sont toujours utiles, mais qu’elles ne répondent parfois pas aux attentes des populations.
Aujourd’hui, le grand défi des coalitions en formation est de savoir quelle offre politique et quel discours elles vont adopter pour convaincre les Sénégalais. Ce qui n’est pas gagné d’avance, d’autant plus que dans bon nombre de coalitions, il y a des leaders politiques ou des partis qui faisaient partie de l’ancien régime. D’autant plus que les Sénégalais ont souvent tendance à consolider le pouvoir lors des législatives qui suivent les présidentielles.
Cela amène l’enseignant-chercheur en science politique à conclure que, bien que les grandes coalitions soient encore présentes sur la scène politique sénégalaise, elles devront être prudentes, notamment face aux difficultés rencontrées dans la confection des listes électorales au sein des coalitions.
c’est pas intéressant d’être dans une coalition qui repose à 95% sur toi et que demain tu seras trahi
Pastef a obligé ses partenaires à se fondre dans son parti pour se faire enrôler et bénéficier ainsi d’investiture de, ceci pour éviter les trahisons possibles en cours de mandat. C’est une vraie coalition masquée. Si la coalition Diomaye président n’existe plus, pourquoi Aida Mbodji fait des communiqués portant le logo y relatif » Coalition Diomaye Président ». Soyons très précis pour permettre à vos militants de mieux comprendre.
Toutefois, la décision d’aller seul du Pastef se justifie.
Geum sa bop,wolou sa bop,Pastef rek qu’il vente ou qu’il pleuve