Le 8 septembre 2024, un drame s’est déroulé au large des côtes sénégalaises, près de Mbour. Une pirogue, surchargée de 150 à 200 personnes, principalement des migrants clandestins, a chaviré lors d’une tentative de rejoindre les Îles Canaries. Ce voyage tragique, destiné à fuir les conditions de vie difficiles en quête d’une nouvelle existence en Europe, a coûté la vie à au moins 26 individus, selon les premières estimations. Certaines sources avancent un bilan plus lourd, évoquant 89 victimes. Le nombre exact reste incertain, plusieurs passagers étant encore portés disparus.
Parmi les témoignages poignants qui ont émergé dans les jours qui ont suivi le drame, celui d’Issa Sall a particulièrement marqué les esprits. L’ancien directeur général de la Caisse de dépôt et consignation, aujourd’hui Maire de Mbour, a révélé, lors d’une intervention sur la chaîne TFM le 11 septembre, être personnellement touché par cette tragédie. Il a en effet partagé que le capitaine présumé du bateau, récemment arrêté, est son propre frère, précisant qu’ils partagent le même père.
Issa Sall a souligné l’incompréhension qui entoure l’implication de son frère dans cet incident. Il a expliqué que ce dernier, loin d’être en situation de précarité extrême, est un pêcheur expérimenté depuis 1998. Avec un équipement moderne et une pirogue valant des millions, il exerce régulièrement dans des pays voisins comme la Guinée-Bissau et la Gambie, voire jusqu’à Dakar. Grâce à cette activité, son frère aurait accumulé une certaine aisance financière, réussissant même à construire sa propre maison. « Il gagne des millions », a précisé Issa Sall, s’interrogeant sur les raisons qui ont poussé son frère à embarquer avec ses quatre enfants et 12 de leurs neveux et nièces dans une aventure aussi périlleuse.
Malgré cette tragédie, Issa Sall a toutefois exprimé un soulagement partiel, annonçant que deux des enfants de son frère avaient été retrouvés vivants. Néanmoins, la famille est en deuil, avec la perte de plusieurs neveux. « Je m’apprête à assister à l’enterrement de l’un d’entre eux », a-t-il confié, soulignant la profondeur du drame qui frappe sa famille.
Un destin qui avait été décrété avant et qui devait forcément avoir lieu c’est çà la réalité divine
Peu de personnes réfléchissent comme toi. Ils voient Sonko partout.
Je suis inquiet sur la sécurité nationale. Si le Sénégal ne parvient pas à sécuriser ses rives comment peut il sécuriser les entrées sur son sol. C’est la grande question .Nous ne sommes pas en sécurité.
Il est temps de revoir notre plan sécuritaire avec sérieux. Protégeons nos enfants et protégeons nos frontières. Les rives se gardent avec la nouvelle technologie – Drone -Radar – Gardes cote performant etc .
SVP