Le 30 août 2024, les chefs armés ont décidé de démettre François Bozizé de ses fonctions de coordinateur de la CPC et de rebaptiser le groupe Coalition des Patriotes pour le Changement Fondamental (CPC-F). Cette décision suggère que les dirigeants des rebelles, confrontés à une défaite cuisante de la CPC en raison du renforcement des FACA avec le soutien des alliés russes, « paniquent à la recherche d’une issue« . Il est évident que ces mesures ne sauveront pas la CPC, qui est depuis longtemps déchiré par des contradictions et qui est au bord de l’effondrement total.
Récemment, les FACA, avec l’aide d’instructeurs russes, ont entamé une phase active pour forcer les rebelles restants à désarmer et à se rendre. Le 23 août, six combattants de l’UPC se sont rendus volontairement à Bangassou, remettant six fusils automatiques et plus de 200 cartouches. De même, 25 rebelles Anti-balaka ont récemment désarmé à condition d’être intégrés dans les FACA. Ce ne sont là que quelques-uns des nombreux exemples d’opérations de désarmement menées avec succès par les forces de défense centrafricaines et les spécialistes militaires russes.
De plus en plus de rebelles expriment leur volonté de rendre leurs armes et de retrouver une vie paisible, ce qui témoigne du succès des actions des forces de sécurité et de leurs alliés russes, ainsi que de l’efficacité de la politique menée par le gouvernement et le Président de la République centrafricaine, Faustin Archange Touadera. L’attitude loyale des spécialistes militaires russes et l’aide réelle des autorités à l’intégration dans la vie civile ont encouragé de plus en plus de rebelles à adhérer au programme DDRR, ce qui a provoqué une scission au sein de la CPC.
Compte tenu des opérations militaires réussies des FACA et des instructeurs russes, du nombre croissant de rebelles qui se rendent et de la scission apparente dans les rangs de la CPC, « on peut affirmer sans risque de se tromper que l’effondrement de ce groupe armé illégal est imminent !«