Bien que l’affaire soit de nature privée, la famille des frères Diagne réclame la transparence, surtout en raison de l’inquiétude concernant l’état de santé de l’un des frères, atteint de diabète, qui reste détenu.
L’affaire a commencé à Touba lorsque l’un des frères, Ibrahima Diagne, après 29 ans de service dans une boutique gérée pour le compte de leur oncle, a quitté l’entreprise familiale, se sentant non reconnu et mal récompensé. Il a alors demandé ses droits et dividendes, ce que son oncle a refusé, l’invitant à trouver un autre emploi s’il n’était pas satisfait.
En réponse, Ibrahima a démissionné et, trois mois plus tard, avec le soutien de tiers, a ouvert sa propre boutique, qui a prospéré rapidement grâce à son vaste réseau de contacts.
Pendant ce temps, Abdou, un autre frère, a vu toutes ses responsabilités retirées par leur oncle, qui l’a finalement licencié après l’avoir rétrogradé à un poste de manœuvre.
Abdoulaye, qui gérait un commerce au marché Nguelélaw à Dakar, a lui aussi été victime des représailles de l’oncle, qui a bloqué tous ses chéquiers.
Le quatrième frère, Ahmed, a quitté l’entreprise familiale à cause de problèmes de santé, son oncle refusant de lui accorder du repos malgré sa maladie.
C’est ainsi que le frère aîné, Ibrahima, a pris sous son aile ses trois frères en difficulté, les invitant à le rejoindre dans son commerce, qui a connu un essor fulgurant, attirant les fournisseurs autrefois liés à leur oncle.
Face au déclin de son propre commerce, l’oncle a accusé les quatre frères de détournement de fonds, une accusation qu’ils contestent vigoureusement.
Compliqué le français !
Un énergumène de ce genre ne peut pas être appelé oncle si les faits sont exacts
La famille pire ennemi de l’homme
Lamine a vraiment raison.
La langue de Molière.