À Saint-Louis, plusieurs groupements féminins se sont regroupés en une coopérative dans le cadre du Projet de Renforcement de la Coopération Transfrontière pour une meilleure gestion et restauration des écosystèmes dans le Delta du Fleuve Sénégal.
Les responsables en charge de la coordination du Projet de Renforcement de la Coopération Transfrontière pour une meilleure gestion et restauration des écosystèmes dans le Delta du Fleuve Sénégal ont formé une coopérative regroupant des femmes issues de plusieurs groupements autour du Parc National de la Langue de Barbarie. Cette initiative vise à faciliter leur formation, leur soutien et leur autonomisation. L’activité s’est déroulée dans l’enceinte du parc, en présence de son conservateur, le Capitaine Nicholas Gomis, qui a salué l’initiative.
Conserver la biodiversité, favoriser le développement économique des communautés locales et fournir un appui logistique couvrant les formations, les visites d’échanges et la coopération scientifique sont les trois missions principales des réserves de biosphère transfrontière. C’est dans ce cadre que cette activité a réuni des femmes de divers groupements pour les constituer en coopérative. Mme Aminata Sall Diop, Coordonnatrice du Projet RBTDS, a mentionné que cette initiative vise à soutenir ces groupements de femmes en mettant en place une coopérative féminine. Elle a également souligné l’importance de l’appui aux initiatives génératrices de revenus et aux chaînes de valeur pour permettre aux parties prenantes de la RBTDS de bénéficier de revenus supplémentaires, contribuant ainsi à l’autonomisation des groupes vulnérables.
La suite de cette activité comprendra une série de formations et de renforcements de capacités pour ces femmes, notamment en transformation de savon, de céréales locales, en gestion financière et en technique de maraîchage. Mme Diop a ajouté que la semaine avait été intense, avec des formations déroulées dans les communes de Diama, Ross Béthio, Mpal et même en Mauritanie.
Le Capitaine Nicholas Gomis, conservateur du Parc National de la Langue de Barbarie, a rappelé le long processus ayant conduit à la mise en place de cette rencontre. Il a déclaré que la création du bureau de cette coopérative permettrait à la RBTDS d’injecter des fonds et de travailler avec les femmes sur quatre secteurs principaux : le coquillage, le sel, les produits maraîchers et la transformation céréalière. Il a également souligné que la communauté doit pouvoir tirer profit des services écosystémiques offerts par le parc, qui entoure dix-sept villages et regorge de plusieurs ressources telles que les huîtres, les arches et les crevettes.