La candidate démocrate à la présidence des États-Unis, Kamala Harris, a choisi Tim Walz comme colistier pour l’élection du 5 novembre prochain, ont rapporté plusieurs médias américains, dont CNN et l’agence de presse Associated Press, ce mardi 6 août.
Tim Walz, gouverneur du Minnesota et ancien professeur de géographie, n’est pas bien connu en dehors de son État. Cependant, son parcours atypique, marqué par une expérience de coach de football américain, pourrait attirer des électeurs curieux de découvrir cet homme politique. S’il devient vice-président aux côtés de Kamala Harris, ils devront persuader les électeurs des États pivots lors de leur première tournée en tandem, en commençant par un meeting ce mardi soir à Philadelphie, en Pennsylvanie.
Un objectif clé pour Harris et Walz sera de conquérir des États cruciaux comme la Pennsylvanie, qui a joué un rôle essentiel dans la victoire de Joe Biden en 2020. Tim Walz, par son charisme et son profil, pourrait aider Kamala Harris à élargir sa base électorale et à compenser certaines de ses faiblesses. Le choix du colistier, habituellement long et complexe, a été précipité par le retrait surprise de Joe Biden le 21 juillet, ne laissant que deux semaines à Harris pour se décider.
La réaction de la campagne de Donald Trump n’a pas tardé : la porte-parole Karoline Leavitt a attaqué Tim Walz en le qualifiant de dangereux gauchiste extrémiste et a critiqué le programme de Harris et Walz en le qualifiant de cauchemar de tout Américain.
Le suspense a persisté autour de la désignation du colistier de Kamala Harris, avec des candidats potentiels tels que Josh Shapiro, gouverneur de Pennsylvanie, et Mark Kelly, ancien astronaute et sénateur de l’Arizona. Ces deux semaines ont permis à Harris de regagner du terrain dans les sondages et de récolter des fonds importants pour la campagne, malgré le peu de temps disponible.
Kamala Harris, mettant l’accent sur des thèmes tels que la protection du droit à l’avortement, critique régulièrement les déclarations de Donald Trump et résume la campagne électorale à un choix de société : Dans quel genre de pays voulons-nous vivre ? Un pays de liberté, de compassion et d’État de droit, ou un pays de chaos, de peur et de haine ?