Le Kremlin et les pays occidentaux ont conclu un vaste échange de 26 personnes, incluant 24 prisonniers, parmi lesquels figurent plusieurs Américains. L’accord comprend la libération du journaliste du Wall Street Journal, Evan Gershkovich, retenu en Russie depuis 2023, selon des sources médiatiques américaines du jeudi 1er août.
La Turquie a joué un rôle clé en coordonnant l’échange à Ankara, impliquant la Russie et plusieurs nations occidentales. Cet échange est l’un des plus significatifs depuis la Guerre froide et prévoit également la libération de l’ex-Marine Paul Whelan, d’après CNN.
Certains détenus ont enduré de longs emprisonnements et souffrances. Le président américain Joe Biden a salué cet accord comme une « prouesse diplomatique », soulignant la contribution essentielle des alliés tels que l’Allemagne, la Pologne, la Slovénie, la Norvège et la Turquie.
En Russie, Vladimir Poutine a accueilli huit citoyens russes libérés à l’aéroport Vnoukovo de Moscou. Dmitri Medvedev a également exprimé sa satisfaction pour le retour de ceux « ayant travaillé pour la patrie ». Un ressortissant russe incarcéré en Allemagne pour assassinat, Vadim Krasikov, a été remis à la Russie, tout comme Pablo González, journaliste russo-espagnol détenu en Pologne pour espionnage.
Les États-Unis ont intensivement négocié pour la libération d’Evan Gershkovich, condamné en juillet 2023 à 16 ans de prison pour « espionnage », une accusation non prouvée. Le Wall Street Journal a exprimé son soulagement et sa joie pour la libération de son journaliste.
Reporters sans frontières a également exprimé son soulagement, tandis que la directrice des campagnes de l’ONG a souligné les nombreuses autres détentions de journalistes en Russie, notamment Alsu Kurmasheva.
Les négociations en coulisses entre Washington et Moscou ont finalement abouti. L’ONU et l’Union européenne ont également salué ces libérations, réclamant la libération de tous les prisonniers politiques et défenseurs des droits humains.
