Le 17 juin 2024, jour de la Tabaski, le site Seneweb rapportait qu’un ancien détenu gracié par le président Bassirou Diomaye Faye avait tué un jeune tailleur à Yeumbeul. Cette grâce présidentielle, première décision majeure du nouveau président, a suscité des débats suite aux événements tragiques survenus le même jour.
Seneweb a décrit une altercation ayant dégénéré en drame, où un ancien détenu aurait tué un jeune tailleur de 15 ans. Le suspect, arrêté par la police sous la direction du commissaire Diamé Yaré Fall, avait été gracié à la veille de la fête de Tabaski. Selon le média, M. Thiaw, 25 ans, chauffeur, libéré récemment, aurait rapidement renoué avec des comportements criminels, entraînant la mort tragique du jeune tailleur.
Cependant, le 21 juin 2024, le ministère de la Justice a publié un communiqué démentant ces informations. Le ministère précise qu’aucun individu nommé M. Thiaw ne figure sur le décret de grâce présidentiel. Le communiqué affirme que les informations de presse concernant un meurtre commis par un gracié dénommé M. Thiaw sont infondées.
La rédaction de Senego, après vérification du décret officiel publié par la présidence sous le numéro 2024-1184/PR, a trouvé un nom correspondant à M. Thiaw dans la liste des personnes ayant bénéficié de la grâce présidentielle. Le ministère n’ayant mentionné que le nom de famille et la première lettre du prénom, des interrogations subsistent quant à savoir si le M. Thiaw de la liste est le même que celui évoqué par Seneweb. De plus, la personne sur la liste a le même âge que celle mentionnée par le site. Le seul aspect qui ne correspond pas est le métier de l’individu : le document indique qu’il est docker, tandis que Seneweb parle d’un chauffeur.
Une clarification supplémentaire est nécessaire pour déterminer si le gracié mentionné dans l’article de Seneweb et le document officiel sont la même personne, ou si une erreur s’est glissée quelque part.
Vous avez fait une erreur comme beaucoup d’autres journaux vérifiez bien avant de relayer
Même si c’est la même personne et après . C’est comme si il avait purgé sa peine et sorti pour voler le lendemain ou agresser . Ainsi vous voudriez dire qu’on devait prédire ses forfaits et le retenir en prison. Franchement notre presse s’attarde parfois sur des faits amoul bope amoul guène.