La dernière réunion du Conseil municipal de Niaguis a mis en lumière la réouverture d’un dossier foncier sensible concernant les villages de Baraff et de Boucotte Mancagne, suscitant la colère des populations locales. Boubacar Diallo, porte-parole du Comité de veille et d’alerte, a exprimé une vive opposition, déclarant inacceptable la réactivation des frais de bornage sans consentement préalable.
Le maire de Niaguis, Victorine Ndèye, accusée de rouvrir ce dossier avec la complicité du sous-préfet, fait face à une opposition farouche. Les habitants, avec M. Diallo en tête, réfutent toute malversation et maintiennent leur détermination à protéger leurs terres, malgré l’approbation présumée du processus de lotissement.
Béatrice Manga, responsable des affaires foncières, insiste sur le fait que le lotissement a été approuvé et que la suspension était temporaire pour mieux dialoguer avec les villageois. Elle dément toute ouverture de registre avant une concertation et affirme que les démarches constructives restent à venir.
Environ 500 hectares sont au coeur du litige, avec des tensions exacerbées par des arrestations antérieures liées à la défense des terres. Alors que l’affaire ressurgit, les tensions et l’indignation déferlent de nouveau à Baraff et Boucotte Mancagne, rappelant les enjeux profonds de la gestion territoriale et des droits fonciers au Sénégal.