Pape Alé Niang : « Pas de chasse aux sorcières mais que tous ceux qui ont eu à gérer les derniers publics… »

Le journaliste Pape Alé Niang est formel : « le peuple attend une véritable rupture. Pas de chasse aux sorcières mais que tous ceux qui ont eu à gérer les deniers publics et sur qui planent ou pèsent des soupçons d’enrichissement illicite ou de mauvaise gestion rendent compte de leur gestion ».

Pour le journaliste Pape Alé Niang, de petits voleurs ne peuvent pas croupir en prison pendant que des caïds de notre économie ou des coupables d’assassinats circulent librement.

« Tout simplement parce qu’ils sont des acteurs de la politique ou protégés par des politiques. Pas de masla. Nous sommes vigilants », déclare-t-il.

« Depuis nos indépendances, à part Diouf avec sa loi sur l’enrichissement illicite qui n’avait sanctionné que
des lampistes, on n’a pas souvenance d’avoir vu les voleurs de nos deniers publics lourdement sanctionnés à travers notamment un séjour carcéral », ajoute M. Niang.

18 thoughts on “Pape Alé Niang : « Pas de chasse aux sorcières mais que tous ceux qui ont eu à gérer les derniers publics… »

    1. Un passant qui passe

      Justement ! Commencez par abroger l’amnistie. Car à cause d’elle des assassins circulent librement…justement , parce qu’ils font de la politique . Il faut être objectif !!!
      Pour le reste , vous avez parfaitement raison . Mais c’est votre analyse pseudo intellectuelle et parfaitement partiale qui est intolérable.

  1. Birane

    Oui pour la reddition mais il faut éviter un matraquage médiatique et une atteinte à la dignité humaine et à l’intégrité. Tant que les tribunaux n’auront pas établis la culpabilité des présumés criminels, ils bénéficieront de la présomption d’innocence

  2. aladji

    C’est quoi même ?! Les sorcières BIEN avérées, on les confond et on les fout dans les prisons même s’ils montrent pattes blanches et remboursent. A4etons l’hypocrisie, les prevarications sauvages et criminelles doivent faire l’objet de sanctions exemplaires de la Justice !

  3. Nkhson

    Rupture, on parle bien de rupture qui doit impérativement aller à l’encontre l’impunité surtout chez les acteurs politiques qui ont eu à gérer des postes de responsabilité étatiques. Le peuple qui voit ses finances systématiques détournés, dilapidés par ces politicards véreux du système a toujours été floué par ceux-là. Il est grand temps que ces grands criminels, prédateurs rendent compte de leur gestion catastrophique. Ce sont eux qui ont véritablement ruiné ce pays en l’entrainant dans les bas-fonds de la misère croissante et de la pauvreté endémique. Depuis les indépendances on nous permet une gouvernance saine, empreinte de culte d’orthodoxie en la matière. Malheureusement la passion de la jouissance du pouvoir prime sur l’éthique de gestion qui fonde la gouvernance de la chose publique. Pour la première fois qu’on ait un régime qui manifeste une réelle volonté politique d’éradiquer la mal gouvernance, notre devoir patriotique est de le soutenir dans ce combat noble. En vérité la fin des politicards consacrés comme dirigeants au sein de l’état, devenus riches comme crésus après leur service, devrait être bannie. L’argent du contribuable devrait plutôt servir à financer les défis du développement qui interpellent nos pays dits moins avancés. Game is over! Le temps ou les deniers publics servent à entretenir une classe politique aux affaires, des bouffons des politicards sans vergogne, mackyavélliques, abonnés à la kleptomanie, est révolue. Désormais le peuple exige des dirigeants vertueux, intègres, patriotiques, foncièrement soucieux du devenir et du bien-être de la collectivité. Que ceux qui ont détourné nos pauvres deniers aient la dignité de rembourser sans tambour, ni trompette ou de rendre compte de leurs crimes qui demeurent imprescriptibles. Là est la vraie problématique qu’il convient de résoudre sans état d’âmes, par nos nouvelles autorités étatiques.

  4. Just

    Faire confiance aux corps de contrôle. Auditer systématiquement tous les marchés publics des grandes entreprises nationales. Mais systématiquement les gré à gré. Laisser la justice faire son travail. Respecter la présomption d’innocence. Eviter le journalisme outrancier de la presse à scandale. Faire honneur à « L’esprit Sud » ou la rigueur des Babacar Touré et compagnie.

  5. Diallo

    Ca c est le probleme de ceux qui dirigent le pays et la justice parlez nous de l Iran Israel donnez nous les nouvelles du monde c est ca le role d un journaliste

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