Pour le Professeur agrégé en Sciences politiques à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, Maurice Soudieck Dione, la date du 31 mars avancée par le Conseil constitutionnel semble être la meilleure, dans la mesure où le 24 mars ne respecte pas les délais prescrits par le code.
« Oui, je pense que cette date du 24 mars ne permet pas de respecter les délais prescrits par le code qui fixe une durée de 21 jours pour la campagne électorale », a soutenu Maurice Soudieck Dione, sur sudfm.
Selon l’analyste politique, « pour changer cette loi, pour assurer la parallélisme des formes, il faudrait retourner à l’Assemblée nationale. Cela risque d’être très long, alors que nous sommes contraints par l’urgence. Il ne faut pas donner du temps au temps pendant que le temps nous retient à la gorge. »
Ainsi, pour le Professeur agrégé en Sciences politiques à l’université Gaston Berger de Saint-Louis, la date du 31 mars retenue par le Conseil constitutionnel semble plus judicieuse, compte tenu de l’impératif catégorique et légal de respecter les dispositions du code électoral fixant une durée de 21 jours de campagne.