Lors d’un discours adressé au personnel présidentiel, le capitaine Ibrahim Traoré a mis en exergue sa volonté de combattre sans relâche deux problèmes clés au Burkina Faso : la corruption et la lenteur administrative. Il a déclaré qu’en dépit des progrès contre le terrorisme, ces problèmes persistent, car jusqu’à présent, le focus était mis sur la sensibilisation et la communication, tant au niveau de l’armée que du secteur civil.
À l’aube d’une lutte intense prévue pour 2024, Traoré insiste pour que chaque fonctionnaire s’acquitte de sa tâche comme prévu. Il exprime son agacement face à l’excuse des textes de loi utilisés abusivement pour éluder les sanctions. L’engagement ferme du président est clair : aucune preuve de corruption ou d’inertie administrative ne sera tolérée sous son égide.
Le président burkinabè a aussi dénoncé la pratique consistant à externaliser des travaux à des cabinets privés, alors que cela devrait incomber aux cadres publics. Et, pour renforcer l’engagement contre ces malversations, il propose la mise en œuvre de conseils de discipline au sein de l’administration pour traiter les manquements des agents.
