Coup de théâtre au Conseil de sécurité de l’ONU qui a rejeté lundi un projet de résolution russe appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza.
L’arrêt des bombardements aveugles et de l’acheminement de l’aide humanitaire, pas pour demain la veille. Et pour cause !.
Le projet de résolution russe appelant à un cessez-le-feu dans la bande de Gaza a été rejeté.
Ces quatre pays ont refusé de condamner et d’arrêter les bombardements sur Gaza. Il s’agit des Etats-Unis, le Japon, le Royaume Uni et la France.
Le texte a recueilli cinq voix favorables et quatre voix défavorables, alors que six autres membres du conseil se sont abstenus.
Vassily Nebenzia, représentant de la Russie auprès des Nations unies, a déclaré que le vote d’aujourd’hui montrait qui était en faveur d’une trêve.
« Le monde entier attendait avec impatience que le Conseil de sécurité prenne des mesures pour mettre fin à l’effusion de sang. Mais les délégations des pays occidentaux ont pour ainsi dire piétiné ces attentes », a déclaré Nebenzia, relayé par SaudiNewsFR. .
Pour sa part, Riyad Mansour, représentant de la Palestine auprès des Nations unies, a accusé le Conseil de sécurité de l’ONU de s’être contenté, pendant dix jours, d’observer les attaques contre deux millions d’habitants de la Bande de Gaza.
Soulignant que les habitants de Gaza sont tués, blessés, déplacés et terrorisés, Mansour a déclaré qu’Israël n’avait pas épargné une seule famille palestinienne à Gaza.
« Personne ne doit oublier qu’il s’agit de vies humaines, que les vies palestiniennes comptent aussi. Et personne ne doit entretenir l’illusion que tuer davantage de Palestiniens renforcera la sécurité des Israéliens », a-t-il ajouté.
Une autre résolution, élaborée par le Brésil, devrait être soumise au vote mardi.