Selon les dernières analyses de la Direction de la prévention et des études économiques (Dpee), la gestion budgétaire du mois de juillet a été marquée par une progression satisfaisante de la mobilisation des ressources. Cette évolution favorable est principalement attribuable à la hausse des recettes fiscales et non fiscales.
Les recettes budgétaires ont connu une augmentation de 212,2 milliards, principalement grâce au recouvrement des recettes fiscales et non fiscales. Les recettes fiscales, évaluées à 1 927,8 milliards, ont enregistré une hausse de 172,5 milliards, grâce à l’amélioration des impôts directs, des impôts indirects et des droits d’enregistrements. Quant aux recettes non fiscales, leur progression est attribuable aux recouvrements satisfaisants des dividendes et des commissions de transferts.
Cependant, la Dpee note également une baisse des taxes sur le pétrole et des droits de porte sur le pétrole. Parallèlement, les dépenses budgétaires hors ressources extérieures ont enregistré une contraction de -3,9 %. Cette tendance est attribuée à la baisse des dépenses de «transferts et subventions» et des investissements financés sur ressources intérieures, ainsi qu’à la hausse des charges de fonctionnement, des intérêts sur la dette et de la masse salariale.
En dépit de ces défis, la Dpee reste optimiste quant à la capacité du pays à maintenir une gestion budgétaire efficace. Selon l’organisme, la dynamique haussière est contrebalancée par les hausses des dépenses en fournitures et entretien, les intérêts sur la dette et les traitements et salaires.
Les détails de ces analyses sont disponibles sur le site de Walf-groupe.com.