Depuis 2015, le Burkina Faso est aux prises avec une crise sécuritaire sans précédent. Celle-ci a fait plus d’un millier de victimes et causé le déplacement de plus de deux millions de personnes, selon l’Agence de presse africaine (APA).
Le lieutenant-colonel Rodolphe Sorgho, gouverneur de la région du Sahel, a appelé les fonctionnaires qui ont fui leurs postes à cause de la situation sécuritaire à y retourner. Il a notamment signalé que certains agents se rendent à Ouagadougou et refusent de revenir à Dori malgré les dispositions prises pour leur retour, compte tenu de l’insécurité sur l’axe Kaya-Dori.
L’officier de l’armée burkinabè a exhorté les directeurs régionaux des services publics du Sahel à prendre toutes les mesures nécessaires pour le retour des agents concernés, dans le but d’optimiser le fonctionnement des services.
Il a également incité les directeurs régionaux du Sahel à sanctionner les agents réfractaires, conformément aux textes en vigueur.
Lors de la récente journée internationale de la jeunesse, des jeunes de la région du Sahel ont, en présence du chef de l’État, recommandé le retour des fonctionnaires qui ont abandonné leurs postes en raison de la dégradation de la situation sécuritaire. La région du Sahel est confrontée à la menace terroriste, ce qui rend quasi-impossible de quitter le Sahel par voie terrestre, selon le Secrétaire général du Conseil régional des jeunes de cette région, Hama Sidi.
