Madièye Mbodj : le phénix Pastef s’élève encore malgré la répression

Le vice-président du parti dissous Pastef, Madièye Mbodj, est convaincu que le projet Pastef est toujours viable malgré la répression exercée par le régime. Dans cet entretien, il aborde un certain nombre de points tels que la justice et le recul démocratique du Sénégal.

En tant que responsable chargé de la vie politique de Pastef, Madièye Mbodj conteste la dissolution de son parti et affirme que ce décret sera contesté devant les juridictions compétentes. Selon lui, malgré la dissolution et l’incarcération de ses leaders, l’avenir de Pastef reste prometteur. Il décrit Pastef comme un projet, une vision, et un espoir pour des milliers de Sénégalais et d’Africains.

Mbodj explique que la situation actuelle est le fruit d’une série d’injustices et de pratiques anti-démocratiques qui se sont intensifiées depuis 2021. Il dénonce un complot d’État visant à éliminer Ousmane Sonko, le leader du parti, de la scène politique. Il se dit convaincu que tout a été fait pour empêcher Sonko de se présenter à la présidentielle de 2024.

Selon lui, la conséquence de tout cela est que la démocratie sénégalaise est mise à nu. L’image du Sénégal, autrefois considérée comme une vitrine démocratique, est aujourd’hui ternie par l’égoïsme d’un clan qui cherche à s’accrocher au pouvoir. Mbodj décrit le régime actuel comme un régime de terreur qui limite les libertés politiques et accuse les forces de défense et de sécurité de se transformer en forces de répression.

Malgré ces défis, Madièye Mbodj reste optimiste quant à l’avenir du parti Pastef. Il croit fermement en la vision du parti et en sa capacité à surmonter les obstacles actuels. Pour lui, l’essentiel est de continuer à croire au projet et de poursuivre les recours juridiques, tout en menant le combat politique nécessaire pour l’avenir du Sénégal.