La violence politique : Quand le bas de la pyramide paie le plus cher

Le Sénégal est marqué ces dernières années par des manifestations, surtout depuis l’événement Adji Sarr Ousmane Sonko, qui ont souvent débouché sur des violences à fortes conséquences sur notre vécu quotidien et professionnel.

Cette violence, qui se manifeste par des casses sur des biens publics (attaques de services appartenant à l’Etat), sur des biens privés (attaques de services commerciaux), est suivie par des dérives aux impacts pluriels à plusieurs niveaux.

La violence politique peut donc avoir un impact direct sur le chômage, car elle peut créer une instabilité économique qui nuit aux activités commerciales, aux investissements et à la création d’emplois. Les violences politiques, telles que les émeutes, les grèves générales, les troubles civils, etc. peuvent perturber la circulation des biens et des personnes, entraîner des fermetures d’entreprises et des destructions matérielles, ce qui peut conduire à des pertes d’emploi.

Elle peut également affecter les investissements étrangers, les entreprises qui choisissent de ne pas investir dans des zones instables, réduisent ainsi les emplois disponibles pour les citoyens locaux, créer une incertitude et une insécurité économique qui dissuadent les entreprises d’investir et de créer de nouveaux emplois.

Dans de tels contextes, les entreprises peuvent chercher à se protéger, en réduisant leurs coûts, en reportant les projets d’expansion, en fermant leurs portes, ou en déplaçant leurs opérations dans des zones plus sûres. En somme, la violence politique est l’un des facteurs qui contribuent à la détérioration des conditions économiques, qui impacte négativement la création d’emplois et peut augmenter le taux de chômage.

Violence politique et ces conséquences sur les Petites et Moyennes Entreprises (PME)

En des pays comme le Sénégal, les petites entreprises (les entreprises du Khoslou Man), essuient plus rudement les conséquences de la violence politique qui peut avoir des conséquences dévastatrices sur les petites et moyennes entreprises (PME).

En effet, les PME sont souvent plus vulnérables aux conditions économiques instables, aux situations d’insécurité et aux perturbations économiques que les grandes entreprises. Les PME peuvent avoir des difficultés à survivre dans un contexte de violence politique en raison des pertes de revenus et des coûts liés à la protection des travailleurs et des biens, ainsi qu’à la fermeture des infrastructures environnantes.

Les PME sont souvent confrontées à des défis supplémentaires en matière de gestion des risques liés à la violence politique, et peuvent avoir des difficultés à se procurer des assurances en raison de leur taille et du coût élevé des primes d’assurance. Les PME peuvent également ne pas avoir accès aux ressources nécessaires pour faire face à une situation de violence, telles que des équipements de sécurité, de la garde privée, des mesures de protection des biens, etc.

En conséquence, les PME peuvent être contraintes de fermer leurs portes ou de réduire leurs opérations, ce qui entraîne des pertes d’emploi et des répercussions négatives sur l’économie locale. Les PME peuvent également être obligées de migrer vers des zones moins touchées par la violence, ce qui peut entraîner des pertes d’opportunités et de compétences spécifiques pour les communautés locales.

En somme, la violence politique peut avoir des conséquences négatives importantes sur les PME, qui sont souvent plus vulnérables aux conditions économiques et politiques instables que les grandes entreprises.

Violence politique et conséquences sanitaires ou liées à la santé des populations

On met souvent l’accent sur les conséquences pécuniaires qui débouchent des violence politiques, et l’on oublie récurremment ses conséquences sur la santé des populations, alors que celles-ci ont des effets néfastes plus durables et difficile à éradiquer. Il est donc important de souligner que la violence politique peut avoir des conséquences graves sur la santé physique et mentale des personnes touchées.

Les victimes directes de la violence politique peuvent subir des blessures physiques, des traumatismes émotionnels, et même de la mort. Les personnes qui ont été témoins de la violence peuvent également présenter des troubles mentaux tels que le trouble de stress post-traumatique, l’anxiété et la dépression.

De plus, la violence politique peut entraîner une détérioration de l’environnement social et économique, et des troubles alimentaires et de sommeil peuvent survenir en raison de la sécurité et de l’incertitude de la situation.

En fin de compte, la violence politique peut avoir un impact durable sur la santé des individus et des communautés touchées. Il est donc important pour les gouvernements et les organisations de travailler ensemble pour prévenir la violence politique et assurer la sécurité et la santé de tous.

En outre, il faut souligner aussi, les conséquences néfastes des manifestations violentes sur les « taba taba » dans les rues, les petits commerces de quartiers (la table de Badiène), les marchants ambulants, la boutique du jeune débrouille dans des quartiers Colobane, Hlms et quelques fois Pétersen.

2 thoughts on “La violence politique : Quand le bas de la pyramide paie le plus cher

  1. BEN LARBY

    Pour casser ces violents manifestants , le gouvernement sénégalais doit utiliser des camions projecteurs et arroseurs d’eau sur les manifestants . Cette eau doit être de l’eau de mer si c’est à Dakar et les villes en bordure de mer . C’est très efficace pour dissuader des manifestants violents .

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