Crise au Soudan : Le Pjd redoute un basculement aux effets contagieux

Depuis des jours de violents affrontements entre l’Armée et les paramilitaires des Forces de soutien rapide (FSR), secouent le Soudan. Une situation qui préoccupe le parti justice et Développement (Pjd) qui n’a pas d’appeler les protagonistes au dialogue afin d’éviter un effet de contagion dommageable dans cette partie de l’Afrique.

« La surenchère armée et les discours va-t-en-guerre ne font que raviver le feu et son lot de morts et de dégâts matériels au Soudan. Les parties prenantes doivent savoir que la violence ne va jamais régler leurs problèmes, au contraire, elle va exacerber les différends et laisser des séquelles insurmontables », a laissé entendre le guide religieux Cheikh Ibrahima Diallo.

Pour le politique, bien informé, des réalités du monde arabe et de sa géopolitique, le Soudan est victime des guerres idéologiques qui opposent le monde Occidental et la Russie et ses relais dans la sous-région. Mais en tout état de cause, M. Diallo avertit que c’est le bas peuple qui va payer la note salée.

« Nous voudrions d’abord prier Dieu, le Tout-Puissant afin qu’Il puisse sauver la République du Soudan de cette grave crise politique, de préserver le Peuple soudanais contre toute sorte de malheur et d’inspirer ses dirigeants et hommes politiques au bon sens », continue-t-il.

« Nous invitons le Président de la République du Sénégal M. Macky SALL et le Président de l’Union islamique africaine, Cheikh Mouhammadoul Mahi Cheikh Ibrahim Niass, à s’impliquer et à œuvrer davantage pour la stabilité et la paix au Soudan. Nous invitons également l’Union africaine et la CEDEAO à intervenir immédiatement dans le but de résoudre cette crise dévastatrice », demande encore le tête de file du Pjd.

« Laisser un pays entre les mains de hors-la-loi ne peut que le plonger dans la tourmente d’une révolution aveugle. Le Soudan est entrain de sombrer dans l’univers des intérêts des puissances qui, eux aussi, face à l’agonie inévitable de leur civilisation, suscitée par l’absence de principes, vont emporter avec elles toute l’humanité », conclut M. Diallo.

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