Bombardements contre le Mfdc : L’Armée gambienne sur le qui-vive, des centaines de familles déplacées

L’armée sénégalaise a annoncé dans la nuit de dimanche à lundi avoir lancé une opération contre les rebelles du Mouvement démocratique des forces de Casamance (Mfdc). L’Armée gambienne qui veille au grain, affirme que l’escarmouche a eu lieu du côté sénégalais, au secours de ses populations impactées.

Moins de deux mois après la mort de 4 soldats 

L’objectif principal de ce pilonnage, selon l’Armée sénégalaise, est de démanteler les bases de la faction Mfdc de Salif Sadio, situées le long de la frontière nord, avec la Gambie.

Ces bombardements interviennent moins de deux mois après la mort de quatre soldats sénégalais et la capture de sept autres par les rebelles puis relâchés dans la zone frontalière avec la Gambie. Des soldats appartenant tous à la mission militaire ouest-africaine en Gambie (Ecomig).

Populations déplacées…

La Gambie confirmant que ces bombardements se déroulent, à une dizaine de kilomètres de sa frontière, annonce le déplacement des centaines de familles gambiennes, impactées par le conflit.
Les communautés frontalières touchées sont Ballen, Gilanfari, Karunorr, Gikess, Kappa Gilanfar, Sitanunku.

…Une patrouille de l’Armée gambienne

Une équipe de patrouille frontalière des forces armées gambiennes, dirigée par le lieutenant-colonel Omar Bojang, est arrivée dimanche à Kappa et Ballen pour contrôler la situation, rapporte la presse gambienne.

Genèse…

Pour mémoire, ce conflit est vieux de 40 ans. Au départ, le 26 décembre 1982, un dimanche, des hommes et des femmes sortis, dès les premières heures de la matinée de la forêt de Djibélor, avaient marché sur Ziguinchor, avant de hisser leur drapeau blanc à la Gouvernance de la ville. Il eut eu plusieurs arrestations.

…Le 26 décembre 1982

Un an plus tard, les rebelles ont anticipé l’anniversaire au 18 décembre, surprenant ainsi les GMI logés dans les locaux de l’Oncad. Il y eut officiellement 18 morts.
Depuis, que de vies sénégalaises abrégées (civils, militaires et rebelles), que de désillusions, de destins économiques clos…

18 thoughts on “Bombardements contre le Mfdc : L’Armée gambienne sur le qui-vive, des centaines de familles déplacées

  1. Deug

    Nous devons tous se ranger derrière nos Diambars
    Car ons peux pas accepter un groupe rebelle humilié nôtres Militaires comme ça.
    Ons na mar avec ça.
    il faut le finir pour de bon
    Bonne

    1. Biri

      Le gouvernement n’a jamais dit cela.
      Il a juste montré les opérations menées par l’armée sous avec à leur tête le colonel KANDÉ.
      La rébellion lion a été sérieusement désarticulée.

    2. ISO

      Vas te faire foutre! Votre haine et soif de pouvoir vous fait même haïr votre pays. On d en fiche de la politique. Vive le Sénégal et son intégrité territoriale. On ne tue pas nos soldats ni les humilie. Je te dis merde at least.

  2. Sankariste

    Soyez des patriotes quand l’armée sénégalaise se bat ce n’est pas macky. Mes les fils du Sénégal du nord au sud comme l’a dit Sonko.
    Tout sénégalais quelque soit son appartenance politique doit soutenir nos jambars.
    Notre armée a réussi les bases rebelles les plus réfractaires le long de la frontière de la Guinée Bissau sous les ordres du colonel Kande.
    Le front Nord restait (frontière Gambie), qui a toujours accepté de négocier avec l’état du Sénégal.
    Sous peu les quelques soldats vont régler le problème de salif sadio.
    Vive les diambars, vive le Sénégal libre et indépendant.

  3. Paul

    Notre Armée Nationale a notre soutien. Le peuple Senegalais est derriere ses militaires. il est inacceptable que des bandits de grand chemin tuent nos solldats de maniere gratuite. Cette indépendance que certaines personnes reclament est impossible. les populations de Casamance sont des gens biens eduqués. Nous sommes une seule nation et tous des freres.

  4. Deug la vérité

    C’est l’armée gambienne constituée pour la plupart de diolas apparentés à jammeh et salif sadio qui ne jouent pas franc jeu, sans compter la complicité des populations le long de la frontière qui elles aussi trouvent leurs intérêts dans le trafic de bois..

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