Mali – Blaise Pascal Cissé : « La CEDEAO devra accepter l’évidence… »

Les maliens ne comptent pas se laisser faire face à cette sanction de la Cedeao. D’ailleurs, il étaient plusieurs milliers à manifester vendredi dernier, pour montrer leur soutien aux autorités de la transition. Et afin de sortir de cette crise, Blaise Pascal Cissé, dans une note parvenue à Senego, a fait des propositions.

Texte, in extenso :

Sortie de crise ;

Tout d’abord, la CEDEAO devra accepter l’évidence. La forte détermination du peuple malien face à ces sanctions confirme le déficit de crédibilité de l’institution sous-régionale auprès des populations.

– Considérer que c’est l’Afrique elle-même qui dit NON à ces sanctions
– Considérer que les enjeux géopolitiques et aussi multiformes ne doivent primer sur les vrais aspirations du peuple malien souverain.
– Considérer que le retour à l’ordre constitutionnel doit, au préalable faire l’objet de compromis et de consensus au sein même du peuple malien tout d’abord.
– Considérer la non adhésion de plus de 10 partis politiques pour une prolongation de la transition.
– Considérer que le respect du calendrier électoral établi par le premier gouvernement de la Transition et qui fixe la date des législatives en février 2022 soit la principale exigence de la conférence des chefs d’états de la CEDEAO.

– Considérer l’impossibilité pour la junte d’organiser des élections en février 2022 et en toute évidence.

Recommandations :

1- La présidence de la transition doit parvenir à porter la voix de tous les membres composants de la vie politique malienne et particulièrement les partis de l’opposition dissidents.
2- Ramener la durée de la transition à deux ans.
3- Démission du colonel Assimi Goïta de l’armée et de la présidence de la transition suite réduction du chronogramme et sa présentation aux élections présidentielles qui se tiendront en 2024 !

Mon colonel revenez-nous par les urnes…

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