La garde à vue des cinq individus présumés passeurs et les complices des convoyeurs de migrants clandestins vers l’Espagne va être prolongée. Ils ont été arrêtés mardi soir dans les villages de Gandiol et dans Pikine 4, un quartier de Saint-Louis. La gendarmerie poursuit l’enquête et est à la recherche du propriétaire de la pirogue fabriquée à 3 millions de Francs Cfa. Le voyage avait été programmé la semaine dernière. Mais reporté pour nombre insuffisant de candidats. Il fallait au moins 170 personnes pour embarquer.
Cinq individus sont encore en garde à vue à la brigade territoriale de la compagnie de gendarmerie de Saint-Louis, sur les six arrêtés il y a deux jours. A l’origine, ils étaient huit interpellés dans les villages du Gandiol et de la commune de Saint-Louis.
Candidats libérés
Les candidats qui avaient versé des sommes allant de 250 à 350 000 Francs Cfa, ont été libérés, nous apprend Rfm. A noter que les cinq qui jouaient un rôle actif dans le recrutement des candidats, l’achat de la pirogue, la recherche de la provision et de la logistique ainsi que l’organisation du voyage reporté, faute du nombre de candidats requis, au moins 170, devraient rester encore en garde à vue jusqu’au lundi prochain. Date à laquelle ils seront déférés au Parquet.
En cavale…
D’autres membres de la bande sont toujours en cavale. Parmi eux, le propriétaire de la pirogue qui avait déjà investi 3 millions de francs Cfa pour l’achat de l’embarcation et le caissier qui détient déjà les fonds.
Autres
D’autres convoyeurs et complices bien identifiés par la gendarmerie devraient rejoindre le groupe une fois interpellés par les gendarmes déterminés à aller jusqu’au bout de l’enquête.
Le besoin crée l’organe. C’est le besoin qu’il faut réduire. Tant que la demande sera là, les passeurs trouveront toujours d’autres moyens. Souvenez-vous de la fermeture des régions au début du covid, tous les chemins-bis créés par les jakarta, clando et NdiagaNdiaye..