Le débat sur le chef de l’opposition continue d’alimenter le débat politique qui, selon le président du mouvement Agir, Thierno Bocoum, est dépassé depuis très longtemps.
Qui pour incarner le poste
Thierno Bocoum estime que celui qui est arrivé second de la Présidentielle doit être forcément l’homme, qui incarne le chef de l’opposition. Et Idrissa Seck était placé derrière le chef de l’Etat Macky Sall. « Quand le choix d’introduire ce statut dans le référendum (de 2016) s’est posé, personne ne savait qui allait être 2e à l’élection présidentielle de 2019. Personnellement, j’avais combattu ce référendum. Mais, aux élections, le ’’oui’’ l’a remporté« , a rappelé Bocoum, sur Iradio, dans l’émission Jury du dimanche.
Un débat dépassé
« C’est pourquoi le débat sur l’opportunité du statut du chef de l’opposition c’était avant (…). Les critères de ce statut n’ont pas été définis dans le référendum. Mais, le plus souvent, on parle de chef de l’opposition dans un régime parlementaire. Au Sénégal, nous ne sommes pas dans un régime parlementaire. Et, on a supprimé le poste de Premier ministre. Ce qui veut dire que nous sommes dans un régime éminemment présidentiel. Si, à travers le suffrage universel, une voie de légitimité, on choisit le chef de l’Etat, bien évidemment celui qui suit le président, cette même légitimité peut lui permettre qu’il soit désigné chef de l’opposition, s’il s’oppose au président. C’est aussi simple que cela », a-t-il ajouté.
Le statut n’est pas discuté au sein de la majorité ni de l’opposition et jusqu’ici rien pour le moment. La référence en matière de chef de l’opposition est le Mali et dans ce pays au régime présidentiel comme le Sénégal le chef de l’opposition a plus de députés à l’Assemblée Nationale. Même si il est arrivé 2 ème aux élections présidentielles.
M Bocoum soit beaucoup plus peécis en disant sans rancune que ce statut revient à M IDY et vous tous vous accordez vos violons et nous laissez l’exemple du Mali car la question est précise Qui doit etre chef de l’opposition au Sénégal