Le HCDS au chevet du secteur informel

Le Haut conseil du dialogue social (Hcds) veut aider le secteur informel à se formaliser. Pour réfléchir davantage sur cette question, il a organisé un forum sur la transformation de l’économie informel du Sénégal suivi et une coordination efficace. Une rencontre est étalée sur  trois jours et qui est ouverte ce mardi en présence du ministre de l’économie, du plan et de la coopération.

L’économie informelle est un secteur complexe de par ses composantes et son fonctionnement. Sa formalisation est une nécessité aussi bien pour les acteurs que pour l’Etat. «Le degré d’informalité de notre économie affecte la croissance et la création d’emplois du fait que les entreprises du secteur informel souffrent également d’une faible productivité. En conséquence, l’accroissement de la productivité de ce secteur afin de mieux optimiser l’impact de l’activité et de ses opérateurs dans la création de richesses est devenu un impératif dans un contexte où l’Etat souhaite que la croissance durant la deuxième phase du Plan Sénégal émergent (Pse) soit plus porté par le secteur privé », a déclaré sur Rfm Amadou Hott.

Mise en place d’un dispositif

Pour la présidente du Haut conseil du dialogue social (Hcds), il est judicieux de se doter d’un dispositif qui puisse enclencher le processus de formalisation de l’économie informel. « Une telle approche est la seule qui puisse garantir à la fois l’accroissement des revenus des acteurs des différentes familles, l’extension de la couverture sociale à leur profit mais aussi l’atténuation de la pression fiscale sur les assujettis par sa répartition plus équitable entre tous les potentiels contribuables. Il s’agit-là de l’un des challenges auxquels nous vous convions à travers ce forum » a expliqué Innocence Ntap Ndiaye.

Statistiques

D’après le Bureau international du travail dans le monde, 60 % de l’emploi est dans l’économie informel. Et en Afrique, le travail informel représente plus de 80 de l’emploi total. Et en général, ces salariés sont dépourvus de protection sociale et souffrent d’un déficit de travail décent.

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