Cheikh Mbacké Sakho: « Le mouvement Y en à marre se montre de plus en plus ridicule »

Cheikh Mbacké Sakho et son  mouvement  Macky moniou nior (2Mn) ont effectué samedi un périple à Touba, pour s’entretenir avec Serigne Mountakha Mbacké pour lui expliquer l’importance de l’adoption du projet de loi sur le parrainage. Il a en aussi profité pour déclarer que le mouvement Y en marre à lamentablement échoué concernant le parrainage.

Cheikh Mbacké Sakho de profiter de l’occasion pour brocarder le mouvement Y en a marre qui a , selon lui,  » lamentablement échoué en plus de se montrer de plus en plus ridicule », indique la source de Senego. Il a estimé que « si ce mouvement a le droit d’inviter les populations à sortir envahir les rues, pourquoi les chefs religieux n’auraient-ils pas le droit de demander à celles-ci de ne pas sortir de chez elles ? Il faut que les gens soient plus sérieux que ça !  », dit-il.

Le président de 2Mn  déplore, toutefois, les nouvelles diffusées depuis Touba faisant état de manifestations de jeunes.  »J’ai été surpris d’apprendre qu’à Touba des gens étaient sortis pour brûler des pneus. Cela ne s’est passé dans aucune autre cité religieuse. C’est regrettable et ces comportements ne devraient pas émaner de populations habitant une localité comme Touba », déclare cheikh Mbacké Sakho.

« Sans les foyers religieux, on peut rien faire au Sénégal. Elles sont des régulateurs sociaux incontournables« ,  affirme Cheikh Mbacké Sakho à la tête d’une forte délégation reçue par  Serigne Mountakha Mbacké, le Khalife général des mourides.  Et de continuer: « avant le vote du projet de loi, les religieux ont formulé beaucoup de prières et ont appelé au calme, Dieu les a entendus alors le peuple les remercie. 2Mn leur rend visite pour cela et en profite pour mieux leur  expliquer les avantages économiques et surtout le fait que le parrainage permette d’avoir des candidats crédibles. Avoir des Sénégalais valeureux et reconnus au moins dans sept (7) régions du pays et de pouvoir trouver soixante cinq mille (65 000) signatures pour pouvoir prétendre diriger le pays ».

Poursuivant leur périple dans les cités religieuses, « le nombre pléthorique de candidats coûte cher à l’Etat et fatigue les électeurs avec le temps qu’il faut pour faire leur devoir de citoyen », conclut le ministre conseiller Cheikh Mbacké Sakho.

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