Assimilé à certains hommes et femmes politiques du Sénégal, qui quittent leur parti politique à la suite d’un revers électoral pour rejoindre le parti au pouvoir, ce phénomène appelé à tort ou à raison «transhumance politique» semble porter un coup sévère contre les ambitions politiques de certains membres de l’Alliance pour la République (Apr).
Sinon, comment comprendre cet acharnement dont font l’objet certains responsables politiques, venus massifier les rangs de l’Apr ? Je crois que, autant on ne doit pas perdre de vue les aspirations du peuple concernant la moralisation de la vie politique, autant il nous faut reconnaître le droit à chacune et à chacun de changer d’opinions politiques et d’adhérer à un Parti. Qui plus est, comme tout parti politique digne de ce nom, l’Apr a tout intérêt à se massifier. Donc, il serait incompréhensible de fermer la porte aux nouveaux adhérents.
Une exigence que semble comprendre notre Secrétaire général, Son Excellence le Président Macky Sall. En effet, dans un contexte de tohu-bohu général, causé par l’adhésion de beaucoup de responsables politiques issus du défunt régime, le président Macky Sall, face aux jeunes de la Convergence des jeunes républicains (Cojer), avait dit ceci : «il faut être tolérant et ouvert pour accueillir tout le monde. C’est dans l’ouverture que nos objectifs politiques seront atteints et c’est cela qui nous permettra de poursuivre le combat pour le développement que nous avons largement entamé».
Une invite à l’ouverture et à la tolérance pleine de sens, si l’on sait que, non seulement l’Apr est un jeune parti, mais aussi, admettons le, il n’est pas structuré. Donc, il est grand temps d’oublier nos intérêts personnels, pour le salut de toute une formation politique, par ricochet, pour le bénéfice de tout un peuple. Dans la mesure où, faut-il le préciser, l’obtention d’un second mandat pour le président Macky Sall est gage de la poursuite de sa grande vision formulée dans le Plan Sénégal émergent (Pse). Un programme phare, qui place le Sénégal sur les rampes de l’émergence.
Par conséquent, doit-on permettre à une opposition en manque de figure emblématique, capable de la fédérer pour la sortir du gouffre où elle se trouve, de penser pouvoir nous imposer une cohabitation à l’Assemblée nationale, dès 2017 ? En réalité, ces vendeurs d’illusions, convaincus qu’ils sont de ne pas pouvoir se retrouver autour de l’essentiel, à cause de leurs intérêts crypto-personnels, veulent utiliser l’ancien chef de l’Etat à la retraite, Me Abdoulaye Wade, pour espérer galvaniser leurs affidés conscients de leur incompétence.
Faute d’un consensus sur la personne à même de porter leur liste chimérique, ils dérangent ainsi la quiétude de l’ancien président Wade, en France depuis sa perte de pouvoir. Ce qui me semble être un manque de respect en vers Me Wade, qui mérite un repos paisible après tant d’années de combats politiques, mais surtout en vers ce peuple qui, à plus de 65%, a bouté hors du pouvoir le précédant régime.
Toumany Diallo
Responsable Apr aux Parcelles assainies
allez y fonce tu es notre député,les gens ont intérêt à t’écouter
yaw mii kéep kula yaakaar ci yékati sunu réewmi toxarte ñeel na ko ndax li nga wax te xamnaane xéll moom ngam fiimu toolu teembe yaangi faagandiku ndax bu waa Apr yi nga daw wuti foofa waayén moom du ngen ay dof ay jaam ngen rek xanaa kay ñii leendi toop ngen di diri fuleen soob yòobu ñune yaaci ne ngecfal waaye ni liko waral mooy nee niit bu jàngul xamut gémul Yálla miko saak te mu goreedi takca day neexa nax lool ndax du am mbañum russ
jamona yu waa APR yi ñaake Nguur gi yaw nga gadu say káke wuti fooko tek manaam fa Nguur ga nek rek ndax yaw moom doo gor xamuloo sax luy ngor