Jammeh interdit à Barrow de remettre les pieds en Gambie. La situation se complique. On va vers une escalade en Gambie. Le président Yaya Jammeh a pris les devants en décrétant mardi l’Etat d’urgence pour 90 jours. Une annonce faite à deux jours de l’investiture de son successeur élu, Adama Barrow réfugié au Sénégal.
C’est une manière pour le chef de l’Etat sortant de contenir une éventuelle intervention de la Cedeao, un soulèvement de la population, et d’interdire à Adama Barrow de remettre les pieds à Banjul pour une prestation de serment encadrée par la Cedeao. Donc l’homme fort de Banjul a toutes les cartes en main.
Par conséquent, l’espoir pour le nouveau président de prêter serment se brise. A moins qu’il le fasse à partir de Dakar, au sein de l’ambassade gambienne. Sinon, l’option militaire est envisagée, avec tous les risques et périls…
Parce que cette situation exceptionnelle qu’est l’état d’urgence, qui intervient en période de crise, permet à M. Jammeh d’avoir une emprise sur son pays et de renforcer les forces de sécurité qui sont en roue libre sur le territoire national. Ceci au détriment des populations qui verront leurs droits réduits à néant. Mais cela entraîne également une véritable crise humanitaire. Avec ces vagues de réfugiés qui continuent de regagner les régions du Sénégal.
Face à l’absence de Cour suprême pour examiner le recours de Jammeh, la Cedeao n’attendra point le mois de mai. Elle va plutôt se contenter de la première déclaration de Yaya Jammeh dans laquelle il a reconnu la victoire de Adama Barrow. C’est du moins l’avis de Babacar Gaye, professeur de droit public à l’Ucad sur la Rfm, ce mardi.
Yahya Jammeh qui reste de marbre face à ces bruits de bottes, affirme vouloir demeurer en place tant que la justice n’aura pas statué sur ses recours électoraux. D’ailleurs, à quelques heures de la fin de son mandat, il déploie son armée sur tout le territoire gambien.
En attendant, le Nigéria a déployé son navire de guerre, «Unité NNS» qui navigue au large des côtes du Ghana en direction de la Gambie.
Des confrontations en perspective ! Au grand dam des populations.
Grève de la faim des médecins en spécialisation. Le Collectif des médecins en spécialisation entame, demain jeudi, un sit-in devant le ministère de la Santé suivi d’une grève de la faim. Ces docteurs dénoncent ainsi le non-paiement de leurs bourses, depuis un an.
Selon Dr Abdouylaye Kane, président du collectif, plusieurs actions et alertes avaient été menées, mais sans succès. Entre temps, rappelle-t-il, les autorités avaient promis de payer 20 personnes pour arrêter la grève. En dernière instance, le ministère dit être dans l’incapacité de payer les bourses qui ne sont plus de son ressort.
Toutes choses qui font radicaliser ces blouses blanches dépités qui passent maintenant à la vitesse supérieure…
yaya demain inchalla tu sauras k leep deg la
get out senego you start again confirm your information before please
Yaya est persuadé qu’il est le créateur de la Gambie et des Gambiens, il se joue donc de leurs existences. Grave pour quelqu’un qui se dit Croyant. It’s Over now.
c’est fini pour lui
Yaya j’esper tu va mourire bayil ngour ngui bala ngay Mouy niaw
Y a des gens qui n apprennent rien de l histoire de tous ceux qu’ ont a accusés de tyrannie et qui se sont accrochés au pouvoir. A part Assad, comment ont-ils tous fini ?
yaya on doit le brûler
que Dieu nous vienne en aide, yaya nittou ayyla
A la manière dont le journaliste s’y prend pour décrire la situation en Gambie, l’impression est que tout est OK pour Jammey, foutu pour Adama. C’est le contraire, monsieur.