Mgr Benjamin Ndiaye : « Notre société est malade de sa précipitation et de son impatience »

L’archevêque, Mgr Benjamin Ndiaye a dressé un tableau noir de la société sénégalaise caractérisée par son «impatience», son «déficit de conscience citoyenne», son «indiscipline caractérisée», peut-on lire dans les colonnes de Sud quotidien.

Dans ce message traditionnel de veille de noël (jeudi 22 décembre 2016), le saint homme s’est élevé contre le retour de la peine de mort au Sénégal, en rappelant les écrits de la Bible : «tu ne tueras point»

«Notre société est malade de sa précipitation et de son impatience. Elle est malade de son déficit de conscience citoyenne. Elle souffre aussi de son indiscipline caractérisée, de la part de gain et de ses tendances de plus en plus matérialiste».

C’est le constat fait, dans son traditionnel message de veille de Noël (jeudi 22 décembre), l’archevêque, Mgr Benjamin Ndiaye.

Pour le saint homme, nul doute que la société sénégalaise est confrontée à un vrai problème de «repères éthiques et moraux».

Lequel se traduit, entre autres, par la banalisation de la vie et son permis de tuer qui s’abat sur les innocents dont les femmes et les enfants.
Des assassins qui violent, dit-il, la loi divine, car Dieu a dit dans la Bible : «Tu ne tueras point». Mgr parle de «violences inquiétantes» qui ont pour nom : assassinats et accidents de la route. Partout, regrette-t-il, la violence sème la graine de la mort.
Fidèle à l’enseignement biblique (tu ne tueras point), le saint homme s’oppose au retour de la peine de mort.
« Ce serait-là un recul regrettable par rapport à la culture de la vie  que chaque homme doit promouvoir, car la peine de mort ne peut pas, malheureusement faire revenir à la vie une personne tuée ». a-t-il enfin décrié.

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