L’étau se resserre sur Yahya Jammeh qui a vu cinq (5) de ses ministres fuir à Dakar depuis son revirement qui a surpris plus d’un. Le Président de la République du Sénégal, sur son compte twitter, s’est prononcé sur l’affaire ce samedi. Et les déclarations à travers le monde ont le même contenu, celui de ramener Jammeh à la raison.
«En Gambie, j’en appelle au respect du choix du peuple ami et souverain, dans la paix et le dialogue », a-t-il publié.
Toujours au Sénégal, les Organisations de droits de l’homme ont condamné la décision de Yahya Jammeh de contester les résultats de l’élection présidentielle en Gambie remportée par le candidat de la coalition de l’opposition Adama Barrow.
Selon Fatou Diagne Senghor de l’ONG Article 19, «les différentes manœuvres orchestrées par le président Yahya ces derniers jours, notamment la promotion d’une cinquantaine d’officiers gambiens, et le renforcement de la sécurité dans la capitale témoignent du caractère imprévisible de l’homme».
Elle appelle ainsi la communauté internationale à se saisir de la question pour faire respecter l’expression de la volonté du peuple gambien et préserver sa sécurité.
Pour le président de la Ligue sénégalaise des droits de l’homme (LSDH), Me Assane Dioma Ndiaye, «la restauration du pouvoir s’impose sans délai en Gambie».
Faisant allusion au sort réservé à l’ex-président ivoirien Laurent Gbagbo, l’avocat estime que Jammeh est au bord du gouffre en décidant de défier le peuple gambien souverain et la communauté internationale.
Il soutient ainsi que «le Sénégal, voisin immédiat de la Gambie, a le devoir d’intervenir pour faire respecter le verdict des urnes contesté Jammeh et préserver ses intérêts à Banjul, à l’image de l’intervention de la France en Côte d’Ivoire en 2010».
Ailleurs à travers le monde, le département d’Etat américain n’a pas tardé à réagir à la volte-face du Yayah Jammeh. Dans un communiqué rendu publique, l’administration Obama a condamné fermement la déclaration du 9 décembre du président Jammeh, qui a rejeté les résultats des élections du 1er décembre et réclamé de nouvelles élections.
Le Conseil de sécurité de l’Onu s’en mêle. Il a demandé au Président défait par les billes –qui remplacent les bulletins en Gambie- de reconnaître sa défaite face à Adama Barrow, déclaré vainqueur de la présidentielle en Gambie. Cette réaction de l’organe onusien était demandée par le Sénégal, qui préside le Conseil.
En somme, Yahya Jammeh se trouve donc de plus en plus isolé. Pour son dernier salut, l’invitation lui a été faite de revenir sur sa décision de ne pas reconnaître sa défaite, alors qu’il avait, dans un premier temps, félicité son tombeur historique.
NA biir. na biir na biireu biireu biir.
Vous zviez ecrit dans votre site k ttes les frontieres etaient fermées,alors par où sont passés ces ministres pour rejoindre dakar???!
@al gore, tu vis en Afrique ou sur mars? Et tu penses qu’une frontière fermée veut dire que personne ne passe ? Mdrrrrr bouge un peu! Même en Europe, on traverse les frontières fermées !!!!